Le Président russe a indiqué que l'attaque à Hmeimim n'avait rien de bon et que c'était une tentative de provocation, de torpillage des relations de la Russie avec ses partenaires, notamment avec la Turquie.
«Il y a eu des provocateurs, mais ce n'étaient pas les Turcs. Nous savons qui ils sont, nous savons combien et à qui a été payée cette provocation. En ce qui concerne ces incidents, il n'y a rien de bon. Ce sont des provocations visant à torpiller des ententes passées précédemment», a-t-il indiqué.
«Pour ce qui est des attaques, nous ne doutons pas qu'elles ont été bien préparées, nous savons quand et où les drones ont été remis et combien il y en avait», a-t-il fait remarquer.
Le ministère russe de la Défense a déclaré lundi dernier qu'une attaque de drones contre ses sites militaires en Syrie avait été repoussée le 6 janvier. Les systèmes de défense antiaérienne de la base de Hmeimim ont repéré tous les drones à une grande distance de l'aérodrome. D'après le ministère, les solutions d'ingénierie auxquelles les terroristes avaient eu recours ne pouvaient provenir que d'un pays possédant de hautes capacités technologiques.