C'est du moins l'avis des experts russes et américains, parmi lesquels figurent des anciens collaborateurs du département d'État américain. Il se pourrait que Washington prenne en compte le potentiel protestataire de la société iranienne. Selon le quotidien Nezavissimaïa gazeta.
Peu de détails sont connus mais les experts ne doutent pas que le nouveau concept moyen-oriental des USA sera concentré sur le refrènement de l'Iran et de ses satellites, que Téhéran nomme l'«axe chiite de résistance».
Néanmoins, parmi les problèmes auxquels doit faire face le gouvernement américain l'expert pointe la composition du nouveau gouvernement syrien et le niveau des relations avec les Kurdes syriens.
Le centre analytique Atlantic Council de Washington doute que la Maison blanche possède une stratégie cohérente au Moyen-Orient. «Je pense que les protestations (en Iran) sont une pression supplémentaire sur le gouvernement iranien qui cherche une solution politique en Syrie. Cette solution lui permettra (à l'Iran) de répartir davantage de ressources pour ses besoins internes», a déclaré Barbara Slavin, directrice du programme Avenir de l'Iran au sein de l'Atlantic Council.
«A l'heure actuelle les USA disposent de cinq bases aériennes dans la région: aux Émirats arabes unis, au Qatar, au Bahreïn, au Koweït et en Turquie, rappelle Anton Mardassov, directeur du bureau d'étude des conflits moyen-orientaux, expert du Conseil russe pour les affaires internationales. Ces dernières années, la présence de militaires et d'agents de la CIA en Irak et en Jordanie s'est élargie.» Une infrastructure a également été construite en Jordanie à proximité immédiate de la frontière syrienne et irakienne pour utiliser des hélicoptères et des drones.
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