«… une drôle de coïncidence. Pourquoi durant la période de l’attaque de drones des terroristes contre les sites militaires russes en Syrie, c’est justement un avion de renseignement des Forces armées américaines Poseidon qui patrouillait pendant plus de quatre heures à une altitude de 7.000 mètres au-dessus de la Méditerranée, entre Tartous et Hmeimim», s’interroge l’institution militaire russe.
«Pourtant, juste pour programmer les contrôleurs de gestion de drones […] et le largage des munitions par le système GPS, il est nécessaire d’avoir des savoirs acquis dans une bonne école d'ingénieurs d’un pays développé», a souligné le ministère, avant d’ajouter que pas n’importe qui pouvait réussir à obtenir des coordonnées précises en se basant sur les données de renseignement.
Et de souligner que jusqu'à récemment les terroristes ne possédaient pas ce genre de savoirs et de technologies.
«De quelles technologies s’agit-il, où se situe ce "marché" et quels services spéciaux y vendent les données de renseignement spatial?», s’interroge le ministère.
Rappelons que le ministère russe de la Défense avait déclaré lundi qu’une attaque de drones contre ses bases militaires en Syrie avait été repoussée le 6 janvier. En outre, il a été souligné que les solutions d’ingénierie auxquelles les terroristes avaient eu recours ne pouvaient provenir que d'un pays possédant de hautes capacités technologiques.