«Dans le cadre de l'accord politique entre le mouvement Ansar Allah et le Congrès général du peuple, visant à mettre fin aux tensions de décembre, tous les prisonniers politiques et militaires seront libérés à l'exclusion de cinq personnes qui resteront détenues par le mouvement… L'accord vise à ouvrir une nouvelle page [dans les relations] entre les principaux alliés qui se battent contre la coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite», a indiqué la source à Sputnik.
Dimanche, le Congrès général du peuple a élu un nouveau chef, Sadeq Amin Abu Rass, qui occupait des postes élevés au gouvernement sous la direction de Saleh.
Depuis 2014, le Yémen est en proie à un conflit armé opposant d'une part les rebelles houthis et les militaires loyaux à l'ex-Président Ali Abdallah Saleh — tué le 4 décembre dernier — et d'autre part les forces gouvernementales et les milices populaires soutenant le Président en exercice Abd Rabbo Mansour Hadi. Les rebelles contrôlent le nord du pays et la capitale Sanaa où ils ont mis en place leurs propres organes de pouvoir. La coalition arabe dirigée par l'Arabie saoudite effectue depuis mars 2015 des raids sur les zones contrôlées par les rebelles houthis. Le conflit au Yémen a fait plus de 10.000 morts, dont environ une moitié de civils, selon l'Onu.