Ce lundi, Kim Jong-un fêterait son 34e anniversaire, mais aucune célébration n'est prévue en Corée du Nord, fait savoir l'agence de presse sud-coréenne Yonhap.
Selon les médias sud-coréens, le 8 janvier n'est pas marqué comme étant une fête dans les calendriers nord-coréens. De plus, ni la date ni l'année de naissance du leader nord-coréen ne sont mentionnées officiellement en Corée du Nord.
Le 8 janvier est considéré comme l'anniversaire de Kim Jong-un depuis que le joueur américain de basket-ball Dennis Rodman lui a chanté «Happy birthday!» («Joyaux anniversaire!») lors d'un match à Pyongyang le 8 janvier 2014.
Kim Jung-un est le plus jeune leader nord-coréen, ayant accédé au pouvoir en 2011 après la mort de son père Kim Jong-il. A l'époque, l'actuel dirigeant de la RPDC avait moins de 30 ans.
«Jusqu'à présent, nos médias ne jugeaient Kim Jong-un que d'après son âge, mais c'est très dangereux», a souligné l'expert.
Selon lui, au cours des présidences de Lee Myung-bak et Park Geun-hye, Séoul ne se préparait qu'à la «chute» de la Corée du Nord en sous-estimant les capacités du jeune leader nord-coréen qui a toutefois acquis une «supériorité militaire écrasante» sur la République de Corée, en développant son programme nucléaire et balistique.
Le politologue sud-coréen croit qu'il faut atteindre une «parité militaire et nucléaire» sur la péninsule coréenne, le dialogue politique n'étant pas suffisant pour garantir la paix.
Récemment, Kim Jong-un c'est prononcé pour l'amélioration des relations bilatérales avec la Corée du Sud, en soulignant la nécessité de «faire une percée en matière de réunification». Pyongyang entend également envoyer ses athlètes aux Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud.