Une allergie à l’Iran trouble la vue de Washington, selon l’ambassadeur russe à l’Onu

Intervenant lors d’une réunion du Conseil de sécurité sur l’Iran, l’ambassadeur russe à l’Onu a qualifié d’inadmissible l’utilisation de «faux prétextes» pour inclure à l’ordre du jour du Conseil de sécurité des «sujets de politique intérieure».
Sputnik

Les États-Unis ont une allergie à l'Iran qui trouble la vue de Washington, selon l'ambassadeur russe à l'Onu, Vassili Nebenzia.

Il a pointé du doigt l'inadmissibilité du recours à de «faux prétextes» pour convoquer le Conseil de sécurité au sujet de problèmes purement intérieurs, d'autant plus que «la situation politique intérieure s'est normalisée en Iran».

«Soit dit en passant, nous devons remercier Washington pour la consolidation de la société iranienne sur la base de l'anti-américanisme, car elle résulte dans une grande mesure de ses messages motivants, dynamiques et incitatifs adressés au peuple iranien», a ironisé M.Nebenzia.

«On a l'impression qu'une allergie à ce pays, qui échappe à toute explication raisonnable, trouble la vue (de Washington, ndlr) sur les événements qui s'y produisent et que leur désir est pris pour des réalités», a-t-il ajouté.

Jusqu'où iront les protestations en Iran?
Fin décembre et début janvier, la République islamique a été traversée par une vague de manifestations antigouvernementales qui se sont soldées par au moins 20 morts, alors que près de 450 personnes ont été arrêtées en lien avec les manifestations à Téhéran.

Le Président iranien Hassan Rohani a reconnu que les manifestations étaient provoquées par des problèmes internes au pays aussi bien que par les instigations de la part de certains États étrangers.

Le 3 janvier, les autorités iraniennes ont annoncé la fin des «troubles» et la défaite des manifestants.

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