Selon la Cour, pour approuver ce document, le président du parlement ou le Premier ministre peuvent assurer l'intérim du Président. Cette mesure serait justifiée par le fait que M. Dodon avait rejeté à deux reprises un projet de loi qui interdit la diffusion d'émissions radio et de télévision au contenu militaire ou politique produit dans les pays n'ayant pas ratifié la Convention européenne sur la télévision transfrontière (que la Russie n'a pas ratifiée). Cela s'appelle «la loi sur la lutte contre la propagande étrangère».
La décision de la Cour constitutionnelle est sans appel.
En Moldavie, ancienne république soviétique, le Président fait face à la majorité parlementaire et au gouvernement en insistant sur un rapprochement avec la Russie. Il bloque les initiatives des autorités pro-européennes mais n'est pas soutenu par les députés.