Le membre des Républicains, Thierry Mariani a comparé la nouvelle loi du Président à l'œuvre de George Orwell «1984».
«Intention séduisante, mais très dangereuse car qui va décider ce qui est la vérité en période électorale? Le Miniver (ministère de la Vérité) d'Orwell dans 1984 n'est pas loin…», a-t-il tweeté.
Selon le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan, la loi «ne saurait être le prétexte pour restreindre la liberté sur Internet».
Pour François Kalfon, membre de la direction collégiale du PS et conseiller régional d'Ile-de-France, il est difficile d'établir «où commence la fake news».
«Ça pose des questions plus fondamentales: où commence la fake news, où s'arrête-t-elle?», a-t-il déclaré sur BFMTV, avant d'ajouter: «Ce n'est pas si simple que ça de légiférer sur ces sujets-là.»
Le député de La France insoumise, Loïc Prud'homme, a ironisé évoquant les «fake news du gouvernement Macron».
Quant au président de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, il n'a pas encore réagi à la nouvelle loi.
Parallèlement aux grandes figures politiques françaises, les internautes se sont révoltés contre la loi du Président.
La présidente du Front national, Marine Le Pen, a été parmi les premières personnes du monde politique à réagir à la nouvelle loi. La perspective d'adoption par la France d'une loi renforçant le contrôle sur internet est très inquiétante puisqu'elle fait douter de la démocratie, a déclaré mercredi soir la dirigeante du Front national Marine Le Pen.