Si les autorités dans le Kurdistan syrien ont des institutions judiciaires qui «sont en capacité d'assurer un procès équitable avec des droits de la défense assurés», les femmes djihadistes françaises «seront jugées là-bas», a déclaré le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux sur les ondes de BFMTV.
«Quel que soit le crime qui ait été commis, même le plus abject, il faut que la défense puisse être assurée pour des ressortissants français à l'étranger. Il faut en avoir l'assurance», a-t-il ajouté.
Selon une information de RMC, Emilie König, la Française de Daech la plus recherchée des services de renseignement français mais aussi étrangers, serait détenue mercredi dans un camp de déplacés géré par les Kurdes près d'Hassaké, non loin de la frontière turco-syrienne.
Elle avait rejoint la Syrie à l'été 2012. En septembre 2015, elle a été la première femme à être inscrite par les États-Unis sur la liste noire des terroristes.
Dans le camp, la recruteuse est retenue avec ses trois enfants nés en Syrie.