Ukraine 2018: la crise ne cessera de s’aggraver, selon un opposant polonais

À ce jour, la majorité des politiciens ukrainiens ne sont que des marionnettes manipulées par l’Occident et le grand capital qui ne cessent de piller l’Ukraine et de la somaliser, a estimé dans un entretien accordé à Sputnik Konrad Rekas, ancien vice-président de Zmiana, parti d’opposition polonais.
Sputnik

Le manque de professionnalisme de l'équipe de Piotr Porochenko est bel et bien surprenant, vu tout ce que l'ancien Président géorgien Mikhaïl Saakachvili peut faire en Ukraine, a déclaré Konrad Rekas à Sputnik, supposant une certaine pression extérieure, sans doute américaine ou ouest-européenne.

Saakachvili demande à Porochenko de démissionner

«Alors qu'il n'y a pas de tremblement de terre en Ukraine, tout y tremble, y compris la chaise qui chancelle sous le Président Porochenko, si bien que le "dévoreur de cravates" Saakachvili constitue une sérieuse menace pour lui», a expliqué l'interlocuteur de l'agence.

Et d'en déduire que si Porochenko, qui n'hésitat pas à ordonner de tirer sur des civils à Donetsk et à tuer ainsi ses propres concitoyens, avait peur de jeter en prison un renégat géorgien, cela signifiait tout simplement que ce renégat était soutenu par quelqu'un de très puissant.

Porochenko aurait proposé à Saakachvili de devenir Premier ministre

«On assiste actuellement à Kiev au jeu du grand capital et des grands intérêts des superpuissances. On a bien l'impression que quelqu'un soit très intéressé à maintenir le chaos en Ukraine. On observe la désintégration et l'oligarchisation du pays, ainsi que l'approfondissement du chaos et, comme disent les Ukrainiens eux-mêmes, le pillage des richesses nationales», a poursuivi le Polonais.

"Porochenko, Président ou oligarque?", s’interroge le parti de Merkel

Selon ce dernier, n'importe qui peut de nos jours traverser l'Ukraine dans tous les sens, s'y livrer à la contrebande, instruire qui il veut, tirer sur les gens, taxer de traître toute personne et s'autoproclamer chef de l'État.

«La situation ne peut qu'empirer» en 2018, a conclu l'interlocuteur de Sputnik.

Discuter