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La Sierra Leone déclare une urgence nationale pour lutter contre la drogue kush
La Sierra Leone déclare une urgence nationale pour lutter contre la drogue kush
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Les ravages causés par la drogue chimique kush vont être l’objet d’un plan d'urgence nationale, a annoncé le Président sierra-léonais Julius Maada Bio. 06.04.2024, Sputnik Afrique
2024-04-06T18:40+0200
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La drogue de synthèse kush est une "menace existentielle" pour le Sierra-Leone, a déclaré Julius Maada Bio, Président du pays.Le dirigeant a proposé de créer un groupe de travail chargé de mettre en œuvre une stratégie globale en cinq axes:- Prévention, à travers des campagnes de sensibilisation;- Soins et traitement: chaque quartier disposera d'un centre qui pourra offrir soins et soutien aux toxicomanes;- Soutien des services sociaux au rétablissement des patients, comprenant des programmes de réintégration;- Démantèlement des chaînes d’approvisionnements en drogue;- Engagement communautaire.Kush, une substance dangereuseEnviron 60% de la jeune population de Sierra Leone consomme du kush, avait précisé à Sputnik Afrique en janvier Davida Sesay, médecin et directrice de Health Focus Arena, organisation communautaire de Sierra Leone. Les conséquences sur la santé vont des fonctions rénales dérangées, aux ulcères de jambes en passant par les problèmes de foie, selon Davida Sesay. Le kush amène les gens à "se comporter de manière irrationnelle", précisait-elle.La composition du kush varie grandement, mais il s'agit souvent d'une combinaison de marijuana, de fentanyl et de tramadol. Certains y associent des ossements humains déterrés des cimetières. Sa consommation a entraîné de nombreux décès et de graves dommages psychiatriques chez les usagers depuis son apparition en Sierra Leone il y a environ quatre ans.
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La Sierra Leone déclare une urgence nationale pour lutter contre la drogue kush
Les ravages causés par la drogue chimique kush vont être l’objet d’un plan d'urgence nationale, a annoncé le Président sierra-léonais Julius Maada Bio.
La drogue de synthèse kush est une "menace existentielle" pour le Sierra-Leone, a déclaré Julius Maada Bio, Président du pays.
"Le taux de mortalité alarmant des jeunes du à la consommation addictive de kush n'est plus acceptable. En tant que gouvernement, nous disons: trop c'est trop!", a-t-il souligné.
Le dirigeant a proposé de créer un groupe de travail chargé de mettre en œuvre une stratégie globale en cinq axes:
- Prévention, à travers des campagnes de sensibilisation;
- Soins et traitement: chaque quartier disposera d'un centre qui pourra offrir soins et soutien aux toxicomanes;
- Soutien des services sociaux au rétablissement des patients, comprenant des programmes de réintégration;
- Démantèlement des chaînes d’approvisionnements en drogue;
- Engagement communautaire.
Kush, une substance dangereuse
Environ 60% de la jeune population de Sierra Leone consomme du kush, avait précisé à Sputnik Afrique en janvier Davida Sesay, médecin et directrice de Health Focus Arena, organisation communautaire de Sierra Leone. Les conséquences sur la santé vont des fonctions rénales dérangées, aux ulcères de jambes en passant par les problèmes de foie, selon Davida Sesay. Le kush amène les gens à "se comporter de manière irrationnelle", précisait-elle.
La composition du kush varie grandement, mais il s'agit souvent d'une combinaison de marijuana, de fentanyl et de tramadol. Certains y associent des ossements humains déterrés des cimetières. Sa consommation a entraîné de nombreux décès et de graves dommages psychiatriques chez les usagers depuis son apparition en Sierra Leone il y a environ quatre ans.