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L'ex-Président sud-africain Zuma exclu des prochaines élections
L'ex-Président sud-africain Zuma exclu des prochaines élections
Sputnik Afrique
Jacob Zuma, ne sera pas autorisé à participer aux élections générales prévues le 29 mai prochain, a annoncé jeudi la Commission électorale indépendante (CEI). 29.03.2024, Sputnik Afrique
2024-03-29T08:59+0100
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"Dans le cas de M. Zuma, nous avons reçu une objection qui a été retenue", a déclaré le président de la Commission électorale, Mosotho Moepya, soulignant que le parti qui l'a nommé en a été informé, de même que ceux qui ont soulevé l'objection.Il a précisé que la Constitution stipule qu’aucune personne reconnue coupable d'un délit et condamnée à une peine d'emprisonnement de plus de 12 mois sans possibilité de remplacer la peine par une amende ne peut se présenter au scrutin.Plusieurs partis politiques ont déposé des objections contre huit candidats aux prochaines échéances électorales, mais une seule plainte concernant M. Zuma a été acceptée par la Commission électorale.L’incarcération de l’ex-président en juillet 2021 pour outrage à la justice a provoqué une vague d'émeutes et de pillages sans précédent dans le pays, faisant plus de 350 morts et des dommages estimés à des milliards de dollars. Après deux mois derrières les barreaux, il a été remis en liberté conditionnelle pour raison médicale.En décembre 2023, M. Zuma a créé son propre parti appelé uMkhonto Wesizwe (MK), du nom de l’ancienne aile militaire du Congrès national africain (ANC au pouvoir), appelant les Sud-africains à ne pas voter pour le parti au pouvoir lors des prochaines élections générales.Suite à ce développement, le Comité exécutif national (NEC) de l’ANC a décidé de faire passer l’ex-président par une procédure disciplinaire au lieu d’une expulsion immédiate, notant que la suspension ne sera traitée par le Comité de discipline du parti qu'après le scrutin.
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Jacob Zuma, ne sera pas autorisé à participer aux élections générales prévues le 29 mai prochain, a annoncé jeudi la Commission électorale indépendante (CEI).
"Dans le cas de M. Zuma, nous avons reçu une objection qui a été retenue", a déclaré le président de la Commission électorale, Mosotho Moepya, soulignant que le parti qui l'a nommé en a été informé, de même que ceux qui ont soulevé l'objection.
Il a précisé que la Constitution stipule qu’aucune personne reconnue coupable d'un délit et condamnée à une peine d'emprisonnement de plus de 12 mois sans possibilité de remplacer la peine par une amende ne peut se présenter au scrutin.
Plusieurs partis politiques ont déposé des objections contre huit candidats aux prochaines échéances électorales, mais une seule plainte concernant M. Zuma a été acceptée par la Commission électorale.
L’incarcération de l’ex-président en juillet 2021 pour outrage à la justice a provoqué une vague d'émeutes et de pillages sans précédent dans le pays, faisant plus de 350 morts et des dommages estimés à des milliards de dollars. Après deux mois derrières les barreaux, il a été remis en liberté conditionnelle pour raison médicale.
En décembre 2023, M. Zuma a créé son propre parti appelé uMkhonto Wesizwe (MK), du nom de l’ancienne aile militaire du Congrès national africain (ANC au pouvoir), appelant les Sud-africains à ne pas voter pour le parti au pouvoir lors des prochaines élections générales.
Suite à ce développement, le Comité exécutif national (NEC) de l’ANC a décidé de faire passer l’ex-président par une procédure disciplinaire au lieu d’une expulsion immédiate, notant que la suspension ne sera traitée par le Comité de discipline du parti qu'après le scrutin.