Moscou répond sur une potentielle extradition de Prigojine

© Sputnik . Ministère russe des Affaires étrangères / Accéder à la base multimédiaMaria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères,
Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères,  - Sputnik Afrique, 1920, 28.06.2023
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La Russie n’a pas pour habitude d’extrader ses citoyens, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, alors que certains s’interrogent sur le sort du fondateur du groupe Wagner, Evguéni Prigojine.
Un avenir en suspens. Après la mutinerie initiée par le groupe Wagner, beaucoup se demandent ce qu’il adviendra de son fondateur, Evguéni Prigojine. La question de l’extradition ne semble pas se poser, car la Russie n’a pas coutume d’extrader ses propres citoyens, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, interrogée sur le sujet.
"En ce qui concerne l'aspect juridique de l'extradition en général, je peux dire qu’aucun citoyen russe n'est soumis à l'extradition vers un autre État. Chacun a le droit de compter sur l'aide de la Russie pour le protéger contre les tentatives illégales de le traduire en responsabilité pénale à l'étranger", a ainsi expliqué le responsable.
Une potentielle extradition de Prigojine vers les États-Unis avait été évoquée par Matthew Miller, porte-parole du département d'État américain. Celui-ci avait expliqué que Washington ferait son possible pour extrader le fondateur de Wagner si celui-ci se trouvait dans un pays partageant des accords d’extradition avec le pays de l’Oncle Sam.
Les États-Unis n’ont cependant pas de traité d’extradition avec la Russie et la Biélorussie, où le fondateur de Wagner se trouve aujourd’hui, avait ajouté Matthew Miller.

Mutinerie avortée

Ce 23 juin, Evguéni Prigojine avait dénoncé des frappes russes sur les bases arrière de son groupe de sécurité. Une information démentie par le ministère de la Défense. Suite à cet imbroglio, des combattants de Wagner avaient investi le quartier général du district militaire sud, à Rostov-sur-le-Don.
Une sortie de crise avait finalement pu être trouvée grâce à la médiation du Président biélorusse, Alexandre Loukachenko. Les combattants de Wagner avaient finalement rebroussé chemin pour revenir sur leur lieu de cantonnement. Evguéni Prigojine a pour sa part été accueilli en Biélorussie, avait annoncé Alexandre Loukachenko.
Moscou avait déjà déclaré que le dossier du fondateur de Wagner pourrait être classé sans suite. Les combattants ayant participé aux événements ne seront pas poursuivis en justice et peuvent signer un contrat avec le ministère de la Défense, avait précisé le Kremlin.
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