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Paris fournit-il à Kiev des mines interdites par la Convention de Genève?
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L’armée ukrainienne utilise des mines françaises EMP F2, interdites par la Convention de Genève, signale la Défense russe. Ces explosifs ont été découverts sur... 16.08.2022, Sputnik Afrique
2022-08-16T15:48+0200
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Des mines antichars françaises EMP F2 ont été découvertes par les militaires russes sur des positions des forces armées ukrainiennes, a déclaré ce mardi 16 août le porte-parole du ministère russe de la Défense, le lieutenant-général Igor Konachenkov.L’utilisation de ces mines est une violation directe de la Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination de 1980, a mis en avant M.Konachenkov.Une photo d'une de ces mines est diffusée sur les réseaux sociaux.Mine EMP F2Pouvant être placées dans le sol, sur le sol et dans l’eau jusqu’à une profondeur de 1,5m, ces mines d’origine française ne peuvent pas être neutralisées après installation. Elles représentent un danger important parce que le mécanisme se déclenche lorsque des objets métalliques se retrouvent à proximité.Les mines explosent même à l’approche d’un détecteur de métaux électromagnétique, ce qui rend même leur recherche très risquée.Moscou a également accusé Kiev d’utiliser dans le Donbass des mines antipersonnel soviétiques PMF-1 "Lepestok" ("Pétale"). L’artillerie ukrainienne utilise des lance-roquettes multiples pour disperser au-dessus de Donetsk ces mines, qui ont fait déjà des dizaines de victimes civiles. La Russie a envoyé à l’Onu les documents nécessaires attestant ces violations de la Convention de Genève.
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Paris fournit-il à Kiev des mines interdites par la Convention de Genève?
L’armée ukrainienne utilise des mines françaises EMP F2, interdites par la Convention de Genève, signale la Défense russe. Ces explosifs ont été découverts sur des positions ukrainiennes abandonnées dans le Donbass.
Des mines antichars françaises EMP F2 ont été découvertes par les militaires russes sur des positions des forces armées ukrainiennes, a déclaré ce mardi 16 août le porte-parole du ministère russe de la Défense, le lieutenant-général Igor Konachenkov.
"Après la retraite des nationalistes [ukrainiens, ndlr] des positions occupées dans la région d’Artemovsk, les militaires des forces alliées ont révélé des violations directes des exigences de la Convention de Genève par le régime de Kiev et ses sponsors occidentaux. Ainsi, le 14 août, au sud d’Artemovsk, en République populaire de Donetsk, des soldats russes ont découvert plus de 50 mines antichars de fabrication française EMP F2 sur les positions laissées par les unités de la 72e brigade mécanisée des forces armées ukrainiennes" a-t-il détaillé.
L’utilisation de ces mines est une violation directe de la Convention sur l'interdiction ou la limitation de l'emploi de certaines armes classiques qui peuvent être considérées comme produisant des effets traumatiques excessifs ou comme frappant sans discrimination de 1980, a mis en avant M.Konachenkov.
Une photo d'une de ces mines est diffusée sur les réseaux sociaux.
Pouvant être placées dans le sol, sur le sol et dans l’eau jusqu’à une profondeur de 1,5m, ces mines d’origine française ne peuvent pas être neutralisées après installation. Elles représentent un danger important parce que le mécanisme se déclenche lorsque des objets métalliques se retrouvent à proximité.
Les mines explosent même à l’approche d’un détecteur de métaux électromagnétique, ce qui rend même leur recherche très risquée.
Moscou a également accusé Kiev d’utiliser dans le Donbass des mines antipersonnel soviétiques PMF-1 "Lepestok" ("Pétale"). L’artillerie ukrainienne utilise des lance-roquettes multiples pour disperser au-dessus de Donetsk ces mines, qui ont fait déjà des dizaines de victimes civiles. La Russie a envoyé à l’Onu les documents nécessaires attestant ces violations de la Convention de Genève.