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Des attaques d'une milice terroriste font 17 morts en RDC
Des attaques d'une milice terroriste font 17 morts en RDC
Sputnik Afrique
Quinze civils, un soldat et un rebelle ont été tués dans des attaques d'un groupe djihadiste dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC). 08.08.2022, Sputnik Afrique
2022-08-08T16:09+0200
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Des attaques d'un groupe rebelle djihadiste contre des villages de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont fait 15 morts parmi les civils, ressort-il d'un bilan donné le 7 août par des autorités locales. Un soldat et un rebelle ont aussi trouvé la mort dans ces attaques.Le 6 août, de nouvelles attaques des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) à Bandiboli, un village de l'instable province d'Ituri, ont tué cinq civils, a indiqué le gouverneur militaire de la province, le colonel Siro N'simba Bunga Jean.Le 5 août , des responsables locaux avaient fait état de 10 civils tués dans de premiers combats - un à Bandiboli et neuf dans le village voisin de Kandoyi. Un capitaine de l'armée et un combattant des ADF ont par ailleurs été tués dans les combats, selon le colonel Samba.Ces dernières annonces portent à près de 40 le nombre de civils tués les 5 et 6 août en Ituri par des milices ou groupes djihadistes. Le 5 août au soir, des rebelles de la milice Zaire sont entrés à Damas, un village du territoire de Djugu de la province d'Ituri, et y ont tué 22 personnes, a annoncé l'armée congolaise et un chef d'un groupe de villages locaux, qui avait ajouté que 16 autres personnes avaient été grièvement blessés.La milice Zaire se définit comme un groupe d'autodéfense des membres de l'ethnie Hema, face notamment aux attaques d'une autre milice, la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), qui dit représenter l'ethnie rivale des Lendu. La province d'Ituri, théâtre de violences depuis 2017Les violences ont repris en 2017 dans cette province riche en or, imputées notamment à l'émergence de la Codeco, considérée comme l'un des groupes armés les plus meurtriers et active depuis plus de 25 ans dans l'Est congolais.Plus de 120 milices sont recensées dans l'est de la RDC, où elles nourrissent les violences depuis près de 30 ans. Le Président congolais Felix Tshisekedi a placé l'Ituri et la province voisine du Nord-Kivu sous le contrôle des forces de sécurité en 2021 pour tenter d'y réduire les violences, mais cela n'a jusqu'ici pas enrayé les attaques contre les civils.
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Quinze civils, un soldat et un rebelle ont été tués dans des attaques d'un groupe djihadiste dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Des attaques d'un groupe rebelle djihadiste contre des villages de l'est de la République démocratique du Congo (RDC) ont fait 15 morts parmi les civils, ressort-il d'un bilan donné le 7 août par des autorités locales. Un soldat et un rebelle ont aussi trouvé la mort dans ces attaques.
Le 6 août, de nouvelles attaques des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) à Bandiboli, un village de l'instable province d'Ituri, ont tué cinq civils, a indiqué le gouverneur militaire de la province, le colonel Siro N'simba Bunga Jean.
Le 5 août , des responsables locaux avaient fait état de 10 civils tués dans de premiers combats - un à Bandiboli et neuf dans le village voisin de Kandoyi. Un capitaine de l'armée et un combattant des ADF ont par ailleurs été tués dans les combats, selon le colonel Samba.
Ces dernières annonces portent à près de 40 le nombre de civils tués les 5 et 6 août en Ituri par des milices ou groupes djihadistes. Le 5 août au soir, des rebelles de la milice Zaire sont entrés à Damas, un village du territoire de Djugu de la province d'Ituri, et y ont tué 22 personnes, a annoncé l'armée congolaise et un chef d'un groupe de villages locaux, qui avait ajouté que 16 autres personnes avaient été grièvement blessés.
La milice Zaire se définit comme un groupe d'autodéfense des membres de l'ethnie Hema, face notamment aux attaques d'une autre milice, la Coopérative pour le développement du Congo (Codeco), qui dit représenter l'ethnie rivale des Lendu.
La province d'Ituri, théâtre de violences depuis 2017
Les violences ont repris en 2017 dans cette province riche en or, imputées notamment à l'émergence de la Codeco, considérée comme l'un des groupes armés les plus meurtriers et active depuis plus de 25 ans dans l'Est congolais.
Plus de 120 milices sont recensées dans l'est de la RDC, où elles nourrissent les violences depuis près de 30 ans. Le Président congolais Felix Tshisekedi a placé l'Ituri et la province voisine du Nord-Kivu sous le contrôle des forces de sécurité en 2021 pour tenter d'y réduire les violences, mais cela n'a jusqu'ici pas enrayé les attaques contre les civils.
