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Technologies, formation, médecine: de jeunes Africains à la conquête de la Russie
Technologies, formation, médecine: de jeunes Africains à la conquête de la Russie
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Dans le contexte d’une orientation de la politique extérieure russe vers le continent africain et de la tournée de son chef de la diplomatie en Afrique, le... 28.07.2022, Sputnik Afrique
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Alors que le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se trouvait en tournée sur le continent africain et renforçait les liens avec ses homologues, le Forum public de la jeunesse Russie-Afrique 2022 a ouvert mardi ses portes à Moscou. Les jeunes Africains ont exprimé leur espoir d’une coopération plus forte entre la Russie et leurs pays, notamment dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la médecine et des technologies.Parmi les participants, Imane, d’Algérie, a évoqué l’idée de faciliter les échanges entre l’Afrique et la Russie pour les étudiants en médecine. Selon elle, l’augmentation des échanges d’expérience et de niveau d’éducation dans ce domaine pourrait mener globalement à une sécurité médicale en Afrique et sauver des gens.Malaché, du Zimbabwe, président de l'Association des étudiants étrangers, évoque pour sa part la nécessité d’augmenter le quota pour l'Afrique au niveau du ministère russe de la Science et de l'Enseignement supérieur. Il s’est plaint que beaucoup d’étudiants qui ont un niveau solide de connaissances et sont prêts à partir étudier en Russie n’aient pas assez de places prévues pour ces échanges. Notamment, parlant de son pays, il affirme que seules 70 places sont disponibles, ce qui selon lui est très peu.Un autre participant a évoqué au micro de Sputnik les problèmes d’eau potable qui persistent sur le continent africain. Telou, du Togo, a expliqué qu’il a déjà collaboré avec des organisations russes spécialisées dans ce domaine. Il espère avoir plus de moyens pour résoudre ce problème désormais avec le soutien du gouvernement russe grâce notamment à des initiatives comme le Forum public de la jeunesse Russie-Afrique. De plus, il pense qu’une coopération plus étroite est nécessaire dans le domaine des technologies et de la téléphonie entre la Russie et les pays africains.Expérience soviétiqueLes liens et échanges entre la Russie et les pays africains dans les sciences et l’éducation ne sont pas nouveaux. La Russie a hérité de relations fortes dans ce domaine de l’Union soviétique.L'effondrement du système colonial sur le continent africain a posé aux jeunes États d'Afrique des questions socio-économiques qui nécessitaient une solution immédiate, en particulier la question de la formation de ressources humaines hautement qualifiées pour l'économie et la sphère sociale, notamment la médecine.L'URSS a cherché à soutenir les nouveaux États indépendants. En mars 1958, une unité structurelle distincte a été créée au sein du ministère des Affaires étrangères de l'URSS pour s'occuper de cet ensemble de tâches. Le volume de ce travail ayant augmenté, la deuxième puis la troisième division africaine ont été créées. La lutte des peuples africains pour l'indépendance a atteint son apogée en 1960. 17 nouveaux États africains étaient alors apparus sur la carte du monde.En 1959, l'URSS a commencé à conclure des accords intergouvernementaux avec les pays africains et à définir des plans pour l'éducation des étudiants.De jeunes Africains ont étudié dans les grandes universités du pays. Pour la plupart, ils se sont spécialisés dans des secteurs essentiels pour le développement de l'Afrique, dont l'industrie, l'agriculture, les transports et les services sociaux. Cette pratique existe toujours et prend de l’ampleur. La part des étudiants étrangers en Russie a plus que doublé depuis 2008, selon le rapport du Centre de la transformation éducationnelle de l’école du management de Skolkovo à Moscou.
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Technologies, formation, médecine: de jeunes Africains à la conquête de la Russie
16:59 28.07.2022 (Mis à jour: 01:46 29.07.2022) Dans le contexte d’une orientation de la politique extérieure russe vers le continent africain et de la tournée de son chef de la diplomatie en Afrique, le Forum public de la jeunesse Russie-Afrique 2022 s’est tenu à Moscou.
Alors que le
chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov se trouvait en tournée sur le continent africain et renforçait les liens avec ses homologues, le Forum public de la jeunesse Russie-Afrique 2022 a ouvert mardi ses portes à Moscou. Les
jeunes Africains ont exprimé leur espoir d’une coopération plus forte entre la Russie et leurs pays, notamment dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la médecine et des technologies.
Parmi les participants, Imane, d’Algérie, a évoqué l’idée de faciliter les échanges entre l’Afrique et la Russie pour les étudiants en médecine. Selon elle, l’augmentation
des échanges d’expérience et de niveau d’éducation dans ce domaine pourrait mener globalement à une sécurité médicale en Afrique et sauver des gens.
Malaché, du Zimbabwe, président de l'Association des étudiants étrangers, évoque pour sa part la nécessité d’augmenter le quota pour l'Afrique au niveau du ministère russe de la Science et de l'Enseignement supérieur. Il s’est plaint que beaucoup d’étudiants qui ont un niveau solide de connaissances et sont prêts à partir étudier en Russie n’aient pas assez de places prévues pour ces échanges. Notamment, parlant de son pays, il affirme que seules 70 places sont disponibles, ce qui selon lui est très peu.
Un autre participant a évoqué au micro de Sputnik les problèmes d’eau potable qui persistent sur le continent africain. Telou, du Togo, a expliqué qu’il a déjà collaboré avec des organisations russes spécialisées dans ce domaine. Il espère avoir plus de moyens pour résoudre ce problème désormais avec le soutien du gouvernement russe grâce notamment à des initiatives comme le Forum public de la jeunesse Russie-Afrique. De plus, il pense qu’une coopération plus étroite est nécessaire dans le domaine des technologies et de la téléphonie entre la Russie et les pays africains.
Les liens et échanges entre la Russie et les pays africains dans les sciences et l’éducation ne sont pas nouveaux. La Russie a hérité de relations fortes dans ce domaine de l’Union soviétique.
L'effondrement du système colonial sur le continent africain a posé aux jeunes États d'Afrique des questions socio-économiques qui nécessitaient une solution immédiate, en particulier la question de la formation de ressources humaines hautement qualifiées pour l'économie et la sphère sociale, notamment la médecine.
L'URSS a cherché à soutenir les nouveaux États indépendants. En mars 1958, une unité structurelle distincte a été créée au sein du ministère des Affaires étrangères de l'URSS pour s'occuper de cet ensemble de tâches. Le volume de ce travail ayant augmenté, la deuxième puis la troisième division africaine ont été créées. La lutte des peuples africains pour l'indépendance a atteint son apogée en 1960. 17 nouveaux États africains étaient alors apparus sur la carte du monde.
En 1959, l'URSS a commencé à conclure des accords intergouvernementaux avec les pays africains et à définir des plans pour l'éducation des étudiants.
De jeunes Africains ont étudié dans les grandes universités du pays. Pour la plupart, ils se sont spécialisés dans des secteurs essentiels pour le développement de l'Afrique, dont l'industrie, l'agriculture, les transports et les services sociaux. Cette pratique existe toujours et prend de l’ampleur. La part des étudiants étrangers en Russie a plus que doublé depuis 2008, selon le rapport du Centre de la transformation éducationnelle de l’école du management de Skolkovo à Moscou.