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Plus de 7 Français sur 10 estiment que Macron fait campagne aux frais de l’État
Plus de 7 Français sur 10 estiment que Macron fait campagne aux frais de l’État
Sputnik Afrique
Une écrasante majorité de Français estiment que Macron va se présenter, mais devrait le faire maintenant pour cesser de faire campagne aux frais de l’État... 11.02.2022, Sputnik Afrique
2022-02-11T16:00+0100
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À deux mois de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’est toujours pas officiellement candidat. Le sondage Odoxa-Backbone Consulting pour Le Figaro révèle un certain agacement des Français face à ce faux suspense, à la fois sur le délai, mais aussi sur la façon dont il utilise les moyens de l’État, et donc l’argent du contribuable, pour financer sa campagne non officielle.Tout d’abord, les sondés sont presque unanimes quant aux intentions d’Emmanuel Macron pour 2022: 87% pronostiquent qu’il va se représenter. Nombreux sont les signes qui vont en ce sens: ses 500 parrainages d’élus déjà largement obtenus, ses déplacements dans toute la France accompagnés de promesses de financement, les campagnes d’affichage, la sécurisation de noms de domaines tels que Macron2022.fr ou encore les annonces de ralliement.Ainsi, pour 68% de Français, il faudrait que le chef de l’État fasse son annonce dès maintenant, alors qu’il avait indiqué vouloir attendre un apaisement de la situation en Ukraine et une meilleure maîtrise de la crise sanitaire. Même du côté de son parti La République en marche (LREM), ils sont 49% à estimer que le faux suspense n’a que trop duré.Même s’il se présentait aujourd’hui, à 57 jours du premier tour, M.Macron détiendrait le record de l’annonce de candidature la plus tardive pour un Président en exercice. "Nicolas Sarkozy avait mis fin au suspense 67 jours avant le premier tour et Jacques Chirac 69 jours avant", rappelle Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.Campagne payée par l’État?Le Président est également accusé par ses opposants d’utiliser les moyens de l’État pour faire une campagne qui ne dit pas son nom, une opinion à laquelle adhèrent 71% des Français. Cette critique est davantage portée par les sympathisants d’Éric Zemmour (93%), du Rassemblement national (88%), et des Républicains (78%). Ils sont tout de même 34% chez LREM à le penser également.Et pourtant, ce n’est pas l’argent qui manque du côté du parti de la majorité. D’après Le Monde, il avait déjà récolté 17 millions d’euros en novembre dernier pour l’éventuelle campagne de son candidat. Le 11 janvier, le président des Républicains Christian Jacob a saisi la commission des comptes de campagne, affirmant qu’"on n’est pas loin du détournement de fonds publics".Débats avec les autres candidatsEnfin, en cas d’annonce de candidature, 80% des personnes interrogées ont estimé qu’Emmanuel Macron devrait se comporter comme n’importe quel autre candidat et participer aux débats avant le 10 avril. Déjà contacté par les chaînes de télévision, son entourage estime dangereux qu’il se retrouve dans une configuration du "tous contre un" face aux autres candidats.D’après un conseiller élyséen interrogé par Libération, Emmanuel Macron ne souhaite surtout pas participer à un débat reprenant trop d’opposants, mais pourrait se prêter à un format plus restreint. "En macronie, on ne souhaite pas voir Philippe Poutou mitrailler le chef de l’État comme il avait attaqué François Fillon lors des débats en 2017", indique le quotidien. "C’est dommage ça, Emmanuel Macron, on a pourtant plein de choses à te dire. Visiblement il va falloir venir te chercher", a déjà réagi le candidat du NPA.
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Plus de 7 Français sur 10 estiment que Macron fait campagne aux frais de l’État
Une écrasante majorité de Français estiment que Macron va se présenter, mais devrait le faire maintenant pour cesser de faire campagne aux frais de l’État, selon un sondage. Beaucoup réclament également qu’il se mette au niveau des autres candidats en participant aux débats.
À deux mois de l’élection présidentielle, Emmanuel Macron n’est toujours pas officiellement candidat. Le
sondage Odoxa-Backbone Consulting pour
Le Figaro révèle
un certain agacement des Français face à ce faux suspense, à la fois sur le délai, mais aussi sur la façon dont il utilise les moyens de l’État, et donc l’argent du contribuable, pour financer sa campagne non officielle.
Tout d’abord, les sondés sont presque unanimes quant aux intentions d’Emmanuel Macron pour 2022: 87% pronostiquent qu’il va se représenter. Nombreux sont les signes qui vont en ce sens: ses 500 parrainages d’élus déjà largement obtenus, ses déplacements dans toute la France accompagnés de promesses de financement, les campagnes d’affichage, la
sécurisation de noms de domaines tels que Macron2022.fr ou encore les annonces de ralliement.
Ainsi, pour 68% de Français, il faudrait que le chef de l’État fasse son annonce dès maintenant, alors qu’il avait
indiqué vouloir attendre un apaisement de la situation en Ukraine et une meilleure maîtrise de la crise sanitaire. Même du côté de son parti La République en marche (LREM), ils sont 49% à estimer que le faux suspense n’a que trop duré.
Même s’il se présentait aujourd’hui, à 57 jours du premier tour, M.Macron détiendrait le record de l’annonce de candidature la plus tardive pour un Président en exercice. "Nicolas Sarkozy avait mis fin au suspense 67 jours avant le premier tour et Jacques Chirac 69 jours avant", rappelle Céline Bracq, directrice générale d’Odoxa.
Campagne payée par l’État?
Le Président est également accusé par ses opposants d’utiliser les moyens de l’État pour faire une campagne qui ne dit pas son nom, une opinion à laquelle adhèrent 71% des Français. Cette critique est davantage portée par les sympathisants d’Éric Zemmour (93%), du Rassemblement national (88%), et des Républicains (78%). Ils sont tout de même 34% chez LREM à le penser également.
Et pourtant, ce n’est pas l’argent qui manque du côté du parti de la majorité. D’après
Le Monde, il avait déjà récolté 17 millions d’euros en novembre dernier pour l’éventuelle campagne de son candidat. Le 11 janvier, le président des Républicains Christian Jacob a saisi la commission des comptes de campagne, affirmant qu’"on n’est pas loin du
détournement de fonds publics".
Débats avec les autres candidats
Enfin, en cas d’annonce de candidature, 80% des personnes interrogées ont estimé qu’Emmanuel Macron devrait se comporter comme n’importe quel autre candidat et participer aux débats avant le 10 avril. Déjà contacté par les chaînes de télévision, son entourage estime dangereux qu’il se retrouve dans une configuration du "tous contre un" face aux autres candidats.
D’après un conseiller élyséen interrogé par Libération, Emmanuel Macron ne souhaite surtout pas participer à un débat reprenant trop d’opposants, mais pourrait se prêter à un format plus restreint. "En macronie, on ne souhaite pas voir Philippe Poutou mitrailler le chef de l’État comme il avait attaqué François Fillon lors des débats en 2017", indique le quotidien. "C’est dommage ça, Emmanuel Macron, on a pourtant plein de choses à te dire. Visiblement il va falloir venir te chercher", a déjà réagi le candidat du NPA.