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L’Irak a rapatrié 3.500 ressortissants bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne
L’Irak a rapatrié 3.500 ressortissants bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne
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Le nombre de migrants évacués de la frontière polono-biélorusse s'élève désormais à plus de 3.550, selon le ministère irakien des Affaires étrangères. Quoi... 12.12.2021, Sputnik Afrique
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Depuis le début de la crise migratoire à la frontière biélorusso-polonaise, les autorités irakiennes ont évacué plus de 3.550 de leurs citoyens, a déclaré le 12 décembre le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed al-Sahhaf.La diplomatie irakienne a ainsi délivré 383 passeports à ses concitoyens qui se trouvaient sur les territoires biélorusse, lituanien, leton et polonais, et qui avaient perdu leurs documents.Des milliers de migrants toujours massés à la frontièreEn novembre, un groupe de migrants s'est formé à proximité de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Ils ont essayé de la franchir à un point de passage dans la région de Grodno, mais cette tentative a été arrêtée par les forces de sécurité polonaises. Les autorités biélorusses ont mis sur pied un centre de transport et de logistique dans les environs pour accueillir ces personnes.Bien que certain des migrants restés sur le territoire de la Biélorussie, après avoir échoué à se rendre dans l'Union européenne, aient commencé à rentrer chez eux, à la fois par des vols d'évacuation et individuellement, plusieurs sont ceux qui attendent toujours un corridor humanitaire vers l’Europe.D’après la Pologne, au moins 7.000 migrants seraient encore présents en Biélorussie, alors que le nombre de tentatives pour franchir la frontière de manière illégale tend à diminuer, a précisé à l'agence de presse PAP un porte-parole des services secrets polonais.Dans son interview à RIA Novosti, début décembre, le Président Loukachenko a précisé que 200 enfants et autant de femmes se trouvaient parmi les réfugiés."Je veux dire, nous avons étudié chaque famille, chaque personne, enfant et femme. Il y a environ 200 enfants et le même nombre de femmes. Les autres sont des hommes. Emmenez-les dans votre pays [les pays de l'UE, ndlr], il y a là de bonnes familles, éduquées dans leur grande majorité".Un conflit de plusieurs moisLa Biélorussie est en conflit avec l'Union européenne au sujet des migrants depuis plusieurs mois. Sur fond d’accusations réciproques, la Pologne menace de fermer sa frontière avec la Biélorussie, par laquelle une partie du gaz russe est acheminée vers l'Europe. Les Polonais ont été invités à le faire pour voir qui en souffrirait le plus.Pour sa part, Varsovie a prolongé le 30 novembre de trois mois l'interdiction d'accès à la région frontalière avec la Biélorussie, imposée en septembre après le début de la crise migratoire.
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L’Irak a rapatrié 3.500 ressortissants bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne
Le nombre de migrants évacués de la frontière polono-biélorusse s'élève désormais à plus de 3.550, selon le ministère irakien des Affaires étrangères. Quoi qu’il en soit, nombreux sont ceux qui attendent toujours un couloir humanitaire vers l’Europe.
Depuis le début de
la crise migratoire à la frontière biélorusso-polonaise, les autorités irakiennes ont évacué plus de 3.550 de leurs citoyens, a déclaré le 12 décembre le porte-parole du ministère irakien des Affaires étrangères, Ahmed al-Sahhaf.
"Un neuvième vol d'évacuation a été effectué pour ceux qui souhaitaient revenir volontairement, avec 417 passagers irakiens à bord", a-t-il annoncé.
La diplomatie irakienne a ainsi délivré 383 passeports à ses concitoyens qui se trouvaient sur les territoires biélorusse, lituanien, leton et polonais, et qui avaient perdu leurs documents.
Des milliers de migrants toujours massés à la frontière
En novembre, un groupe de migrants s'est formé à proximité de la frontière entre la Biélorussie et la Pologne. Ils ont essayé de la franchir à un point de passage dans la région de Grodno, mais cette tentative a été arrêtée par les forces de sécurité polonaises. Les autorités biélorusses ont mis sur pied un centre de transport et de logistique dans les environs pour accueillir ces personnes.
Bien que certain des migrants restés sur le territoire de la Biélorussie, après avoir échoué à se rendre dans l'Union européenne, aient commencé à rentrer chez eux, à la fois par des vols d'évacuation et individuellement, plusieurs sont ceux qui attendent toujours un corridor humanitaire vers l’Europe.
D’après la Pologne, au moins 7.000 migrants seraient encore présents en Biélorussie, alors que le nombre de tentatives pour franchir la frontière de manière illégale tend à diminuer, a précisé à l'agence de presse PAP un porte-parole des services secrets polonais.
Dans son interview à RIA Novosti, début décembre, le Président Loukachenko a précisé que 200 enfants et autant de femmes se trouvaient parmi les réfugiés.
"Qu'est-ce que c’est pour eux environ 2.000 [réfugiés, ndlr]? Ils sont environ 30.000, je pense, à traverser la Méditerranée, les Balkans seulement cette année. Qu'est-ce que c’est [pour les pays européens, ndlr] 1.500 ou 2.000 [personnes]? Rien!", s’est indigné M.Loukachenko lors de l’entretien.
"Je veux dire, nous avons étudié chaque famille, chaque personne, enfant et femme. Il y a environ 200 enfants et le même nombre de femmes. Les autres sont des hommes. Emmenez-les dans votre pays [les pays de l'UE, ndlr], il y a là de bonnes familles, éduquées dans leur grande majorité".
Un conflit de plusieurs mois
La Biélorussie est en conflit avec l'Union européenne au sujet des migrants depuis plusieurs mois. Sur fond d’accusations réciproques, la Pologne menace de fermer sa frontière avec la Biélorussie, par laquelle une partie du gaz russe est acheminée vers l'Europe. Les Polonais ont été invités à le faire pour voir qui en souffrirait le plus.
Pour sa part, Varsovie a prolongé le 30 novembre de trois mois l'interdiction d'accès à la région frontalière avec la Biélorussie, imposée en septembre après le début de la crise migratoire.