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Moscou dénonce une tentative de pression des États-Unis après son test de missile spatial
Moscou dénonce une tentative de pression des États-Unis après son test de missile spatial
Sputnik Afrique
Moscou a exprimé son regret quant à la réaction américaine au test d’un système antisatellite, y voyant un prétexte pour maintenir la pression sur la Russie... 18.11.2021, Sputnik Afrique
2021-11-18T13:51+0100
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Lundi, les États-Unis mettaient en cause la Russie pour un tir de missile antisatellite "dangereux et irresponsable", assurant que les débris engendrés menaçaient la Station spatiale internationale (ISS). La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova a commenté l’affaire sur la chaîne YouTube du journaliste Vladimir Soloviev, rappelant que Washington crée lui-même des risques dans l’espace.Comme elle l’avait déclaré dans un précédent communiqué, "Washington, pas seulement maintenant, mais depuis les années 1950, poursuit clairement l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique pour des opérations militaires".Elle a également rappelé que le tir qui avait détruit avec succès l’ancien satellite soviétique Tselina-D était conforme au traité sur l’espace de 1967. Ce test "n’était pas dirigé contre qui que ce soit et, compte tenu du moment de l’essai et des paramètres orbitaux, les fragments produits n’ont pas représenté une menace pour qui que ce soit".Lundi, les passagers de l’ISS, dont deux cosmonautes russes, avaient dû se réfugier dans les vaisseaux Soyouz et Crew Dragon amarrés à la station en raison du passage des débris. Le tir d’essai a été reconnu le lendemain par la Défense russe, laquelle a assuré que les débris ne posaient aucune menace tout en dénonçant des accusations "hypocrites" de Washington.Renforcement américainLe Pentagone s’interroge désormais sur les implications de ce test russe pour la sécurité de ses propres ressources spatiales. Elle a estimé nécessaire de renforcer les systèmes spatiaux américains, notamment les "moyens de détection des missiles".Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, cité par le média Defense One, assure que son ministère "travaille aussi dur que possible pour nous assurer que nous pouvons nous défendre contre toute une série de menaces à venir". Il s’est dit "préoccupé par l’arsenalisation de l’espace", alors que le pays a lancé il y a trois ans sa branche militaire liée à l’espace, l’US Space Force.Mme Armagno a également cité la Chine, qui avait effectué un essai de missile hypersonique en juillet dernier, forçant déjà le Pentagone à développer urgemment des contre-mesures. Le 16 novembre, le n°2 de l’armée américaine John Hyten a admis sur CBS qu’une telle arme pourrait permettre un jour à la Chine de lancer une attaque nucléaire surprise.
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Moscou dénonce une tentative de pression des États-Unis après son test de missile spatial
13:51 18.11.2021 (Mis à jour: 18:04 10.01.2022) Moscou a exprimé son regret quant à la réaction américaine au test d’un système antisatellite, y voyant un prétexte pour maintenir la pression sur la Russie. De son côté, Washington veut renforcer son arsenal spatial.
Lundi, les États-Unis mettaient en cause la Russie pour un tir de missile antisatellite "dangereux et irresponsable", assurant que les débris engendrés menaçaient la Station spatiale internationale (ISS). La porte-parole du ministère des Affaires étrangères Maria Zakharova a commenté l’affaire sur la chaîne YouTube du journaliste Vladimir Soloviev, rappelant que Washington crée lui-même des
risques dans l’espace.
"Une accusation qui est apparemment faite pour maintenir la possibilité de faire pression sur notre pays, nous allons donc la désavouer. Nous y sommes habitués", a-t-elle déploré.
Comme elle l’avait déclaré dans un précédent communiqué, "Washington, pas seulement maintenant, mais depuis les années 1950, poursuit clairement l’utilisation de l’espace extra-atmosphérique pour des opérations militaires".
Elle a également rappelé que le tir qui avait détruit avec succès l’ancien satellite soviétique Tselina-D était conforme au traité sur l’espace de 1967. Ce test "n’était pas dirigé contre qui que ce soit et, compte tenu du moment de l’essai et des paramètres orbitaux, les fragments produits n’ont pas représenté une menace pour qui que ce soit".
Lundi, les passagers de l’ISS, dont deux cosmonautes russes,
avaient dû se réfugier dans les vaisseaux Soyouz et Crew Dragon amarrés à la station en raison du passage des débris. Le tir d’essai a été
reconnu le lendemain par la Défense russe, laquelle a assuré que les débris ne posaient aucune menace tout en dénonçant des accusations "hypocrites" de Washington.
Le Pentagone s’interroge désormais sur les implications de ce test russe pour la sécurité de ses propres ressources spatiales.
"Ce que nous voyons la Russie démontrer, c'est une arme. S'ils peuvent détruire un satellite russe, ils peuvent détruire un satellite américain", a averti mercredi la lieutenante-générale Nina Armagno lors d’une conférence sur le domaine spatial à Las Vegas.
Elle a estimé nécessaire de renforcer les systèmes spatiaux américains, notamment les "moyens de détection des missiles".
Le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, cité par le média Defense One, assure que son ministère "travaille aussi dur que possible pour nous assurer que nous pouvons nous défendre contre toute une série de menaces à venir". Il s’est dit "préoccupé par l’arsenalisation de l’espace", alors que le pays a lancé il y a trois ans sa branche militaire liée à l’espace, l’US Space Force.
Mme Armagno a également cité la Chine, qui avait effectué un essai de missile hypersonique en juillet dernier, forçant déjà le Pentagone à développer urgemment des contre-mesures. Le 16 novembre, le n°2 de l’armée américaine John Hyten
a admis sur CBS qu’une telle arme pourrait permettre un jour à la Chine de lancer une attaque nucléaire surprise.