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Le cofondateur de YouTube estime que ce changement sur la plateforme va mener à son déclin
Le cofondateur de YouTube estime que ce changement sur la plateforme va mener à son déclin
Sputnik Afrique
YouTube a l’intention de retirer le décompte des "je n’aime pas" sur son site, assurant que cette fonction générait du harcèlement. Le cofondateur de la... 18.11.2021, Sputnik Afrique
2021-11-18T16:06+0100
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Le 10 novembre, YouTube a publié sur son blog officiel une note annonçant que le décompte des "je n’aime pas", caractérisé par un pouce vers le bas sous les vidéos, allait peu à peu disparaître. En cause, un phénomène de harcèlement, en particulier sur les petits créateurs, qui consiste à les accabler d’avis négatifs pour nuire à leur contenu. Jawed Karim, l’un des trois cofondateurs de la plateforme, condamne toutefois cette décision.Il juge au contraire que pouvoir identifier le nombre d’avis négatifs sur une vidéo avant même de l’avoir vue est "une caractéristique essentielle d’une plateforme de contenu"."Pourquoi? Parce que tous les contenus générés par les utilisateurs ne sont pas bons. Ils ne peuvent pas tous l’être", poursuit-il. Le bouton "je n’aime pas" permet selon lui de faire ce tri et met en valeur les "grandes créations qui attendent d’être exposées". Un processus qu’il compare à la sagesse des foules, suggérant qu’un grand nombre d’amateurs auront une meilleure perception des bonnes vidéos qu’un seul expert. Sans ce décompte, "la plateforme décline invariablement", estime-t-il, appelant les dirigeants de la plateforme à "ne pas la foutre en l’air".Premier YoutubeurFait curieux, Jawed Karim a publié son "communiqué" en description de la toute première vidéo publiée sur la plateforme, dont il est l’auteur. Intitulée "Me at the zoo" (Moi au zoo), elle date d’avril 2005 et a été vue plus de 200 millions de fois. Il est de fait le premier Youtubeur du monde, et sa chaîne ne garde à ce jour que cette unique vidéo.Tout en conservant des parts de YouTube, il s’en est rapidement écarté, préférant se concentrer sur ses études. Il est depuis devenu un entrepreneur, mais continue de commenter les changements du site. En 2013, il avait critiqué la décision de Google, propriétaire de YouTube depuis 2006, de lier la plateforme avec son réseau social Google+ (supprimé en 2018), également en changeant la description de sa vidéo.Protection des utilisateursLa récente décision de YouTube s’inscrit dans une vague de critiques qui le touche depuis plusieurs mois, avec d’autres géants numériques et réseaux sociaux comme Facebook ou TikTok. En octobre dernier, ses représentants ont dû s’expliquer devant les sénateurs américains, ces derniers leur reprochant de nuire à la santé mentale et physique des plus jeunes, notamment en les exposant à des images et publicités inappropriées.La commission a notamment averti que ces applications "ont aussi été mal utilisées pour s’en prendre aux enfants et promouvoir des actes destructeurs, comme le vandalisme à l'école, des défis viraux qui font risquer la mort, le harcèlement, les troubles de l'alimentation".
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réseaux sociaux, youtube, harcèlement, décision, créateur, international
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Le cofondateur de YouTube estime que ce changement sur la plateforme va mener à son déclin
16:06 18.11.2021 (Mis à jour: 18:04 10.01.2022) YouTube a l’intention de retirer le décompte des "je n’aime pas" sur son site, assurant que cette fonction générait du harcèlement. Le cofondateur de la plateforme, Jawed Karim, a expliqué pourquoi il est en désaccord avec cette mesure.
Le 10 novembre, YouTube a publié sur son blog officiel une note annonçant que le décompte des "je n’aime pas", caractérisé par un pouce vers le bas sous les vidéos, allait peu à peu disparaître. En cause, un
phénomène de harcèlement, en particulier sur les petits créateurs, qui consiste à les accabler d’avis négatifs pour nuire à leur contenu. Jawed Karim, l’un des trois cofondateurs de la plateforme, condamne toutefois cette décision.
"Il n'existe pas un seul créateur sur YouTube qui pense que la suppression des désapprobations est une bonne idée, que ce soit pour YouTube ou pour les créateurs", plaide-t-il, qualifiant ce changement d’"universellement détesté".
Il juge au contraire que pouvoir identifier le nombre d’avis négatifs sur une vidéo avant même de l’avoir vue est "une caractéristique essentielle d’une plateforme de contenu".
"Pourquoi? Parce que tous les contenus générés par les utilisateurs ne sont pas bons. Ils ne peuvent pas tous l’être", poursuit-il. Le bouton "je n’aime pas" permet selon lui de faire ce tri et met en valeur les "grandes créations qui attendent d’être exposées". Un processus qu’il compare à la sagesse des foules, suggérant qu’un grand nombre d’amateurs auront une meilleure perception des bonnes vidéos qu’un seul expert. Sans ce décompte, "la plateforme décline invariablement", estime-t-il, appelant les dirigeants de la plateforme à "ne pas la foutre en l’air".
Fait curieux, Jawed Karim a publié son "communiqué" en description de la toute première vidéo publiée sur la plateforme, dont il est l’auteur. Intitulée "Me at the zoo" (Moi au zoo), elle date d’avril 2005 et a été vue plus de 200 millions de fois. Il est de fait le premier Youtubeur du monde, et sa chaîne ne garde à ce jour que cette unique vidéo.
Tout en conservant des parts de YouTube, il s’en est rapidement écarté, préférant se concentrer sur ses études. Il est depuis devenu un entrepreneur, mais continue de commenter les changements du site. En 2013, il avait critiqué la décision de Google, propriétaire de YouTube depuis 2006, de lier la plateforme avec son réseau social Google+ (supprimé en 2018), également en changeant la description de sa vidéo.
Protection des utilisateurs
La récente
décision de YouTube s’inscrit dans une vague de critiques qui le touche depuis plusieurs mois, avec d’autres géants numériques et réseaux sociaux comme Facebook ou TikTok. En octobre dernier, ses représentants ont dû s’expliquer devant les sénateurs américains, ces derniers leur reprochant de nuire à la santé mentale et physique des plus jeunes, notamment en les exposant à des images et publicités inappropriées.
La commission a notamment averti que ces applications "ont aussi été mal utilisées pour
s’en prendre aux enfants et promouvoir des actes destructeurs, comme le vandalisme à l'école, des défis viraux qui font risquer la mort, le harcèlement, les troubles de l'alimentation".