Les généralistes espèrent que Macron accélèrera sur la troisième dose

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Une infirmière prépare une injection - Sputnik Afrique, 1920, 07.11.2021
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Alors que les chiffres des contaminations par le coronavirus repartent à la hausse en France et dans l’ensemble de l’Europe, Jacques Battistoni, président du syndicat des médecins généralistes, a déclaré à France info espérer que la prochaine allocution du Président donnerait "un petit coup d'accélérateur à la vaccination de rappel".
Les cas de Covid en France sont en hausse et certains indicateurs laissent penser que l’épidémie pourrait repartir de plus belle avec l’arrivée de l’hiver. Dans cette situation, le syndicat Médecins Généralistes France espère qu’Emmanuel Macron donnera "un coup d’accélérateur à la vaccination de rappel".
"On est peut-être dans le début d’une nouvelle vague", affirme ce 7 novembre à France info Jacques Battistoni, président du syndicat des médecins généralistes.
Interrogé pour plus de détails, il constate que, "depuis plusieurs semaines les chiffres montent" et que les pays étrangers "autour de nous sont aussi atteints".
"Il faut sans doute donner un petit coup d'accélérateur à la vaccination de rappel, une troisième dose pour certains, ou une deuxième dose quand on a eu le Covid-19 et donc on attend ça du Président de la République."
Jacques Battistoni souligne que les personnes âgées sont les mieux vaccinées, mais que "pour les autres […] c'est un peu moins".
"C’est sans doute pour cela que le message du Président de la République peut être utile."

"Il y a un an, on aurait eu une nouvelle vague"

Le président du syndicat indique que la simple annonce d'une prise de parole du chef de l'État, prévue pour le 9 novembre, a fait augmenter le nombre de rendez-vous chez les médecins, évoquant "un effet psychologique fort".
Pour ce qui est de la campagne de vaccination, il estime "très probable qu'on va l'élargir". Il rappelle dans ce contexte la nécessité de vacciner, outre ceux qui sont les plus exposés, ceux qui ont fait le vaccin parmi les premiers. Pour lui, même si l’heure actuelle est marquée par une remontée de l’épidémie, "ça reprend pas très vite, pas très fort".
"Un des facteurs, c'est très probablement le fait que le pourcentage de la population vaccinée, qui est quand même loin d'être négligeable, fait que le virus circule beaucoup moins que si on était il y a un an, par exemple. Il y a un an, on aurait eu sans doute une nouvelle vague beaucoup plus vite."

Prochain discours du Président

Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a annoncé qu’Emmanuel Macron s’adresserait aux Français sur fond d’une reprise de l'épidémie, notamment en raison de la baisse des températures et du relâchement des gestes barrières.
"Nous sommes face à une haie dont nous ignorons la hauteur. Mais nous avons les outils pour la franchir", a-t-il indiqué.
L’allocution aura lieu le 9 novembre à 20 heures. Il se peut qu’Emmanuel Macron rende obligatoire une troisième dose de vaccin, avait fait savoir RTL. La campagne de vaccin de rappel contre le coronavirus est en cours depuis le 1er septembre dernier.
Au 6 novembre, 51.375.736 personnes avaient reçu au moins une dose de vaccin dans le pays, soit 76,2% de la population totale. Et 50.240.624 personnes ont désormais un schéma vaccinal complet, soit 74,5% de la population, précise le ministère des Solidarités et de la Santé.
Selon les chiffres de Santé publique France (SpF) au 6 novembre, les nouvelles hospitalisations sur les sept derniers jours étaient au nombre de 1.904 et les admissions en réanimation, de 356. Toutefois, le service appelle à les "interpréter avec prudence compte tenu de la moindre activité des lieux de prélèvement, par comparaison avec une semaine sans jour férié".
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