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Un vaisseau de la NASA va s'écraser sur un astéroïde dans le cadre d'un exercice
Un vaisseau de la NASA va s'écraser sur un astéroïde dans le cadre d'un exercice
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Dans un peu moins d'un an, un vaisseau de la NASA s'écrasera volontairement à la surface d'un astéroïde. Le but? Le dévier de sa trajectoire. Qualifiée de... 05.11.2021, Sputnik Afrique
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C'est une expérience bien réelle que l'agence spatiale américaine mène ici. Bien qu'aucun gros astéroïde connu ne soit actuellement sur une trajectoire de collision, il s'agit de se préparer à cette éventualité.La mission, baptisée DART ("fléchette" en anglais et l'acronyme de Double Asteroid Redirection Test), décollera depuis la Californie à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX le 23 novembre à 22h20 locales.Dix mois plus tard, le vaisseau frappera sa cible, alors située à 11 millions de kilomètres de la Terre. En fait, le moment où elle sera la plus proche de nous.Double missionEn réalité, la cible est double: d'abord un gros astéroïde, Didymos, qui mesure 780 mètres de diamètre, soit deux fois plus que la tour Eiffel.Et, en orbite autour de lui, une lune, Dimorphos, de 160 mètres de diamètre -plus haute que la statue de la Liberté. C'est sur ce satellite que le vaisseau, environ cent fois plus petit qu'elle, viendra finir sa course, projeté à une vitesse de 24.000 km/h.L'impact projettera des tonnes et des tonnes de matière.Ainsi, l'orbite du petit astéroïde autour du gros sera réduite de seulement "environ 1%", a-t-elle expliqué. Grâce aux observations réalisées par des télescopes sur la Terre depuis des décennies, on sait que Dimorphos fait actuellement le tour de Didymos en 11 heures et 55 minutes exactement. A l'aide de ces mêmes télescopes, cette période sera de nouveau mesurée après la collision. Elle sera alors peut-être "de 11 heures et 45 minutes, ou quelque chose comme ça", a précisé la chercheuse.L'orbite autour du Soleil de Didymos, le gros astéroïde, sera également légèrement modifiée, du fait de la relation gravitationnelle avec sa lune, a précisé M.Cheng. Mais ce changement est "trop petit pour être mesuré. Donc c'est une expérience très sûre", a-t-il affirmé.Un petit satellite fera également le voyage. Trois minutes après la collision, il survolera Dimorphos, afin d'observer l'effet du choc, et possiblement le cratère à la surface.Si le test est concluant, "nous pensons que cette technique pourra faire partie d'une boîte à outils, que nous commençons à remplir, de manière à dévier un astéroïde", a expliqué Lindley Johnson. Il a par exemple cité des méthodes qui pourraient utiliser la force gravitationnelle d'un vaisseau volant proche d'un astéroïde durant une longue période, ou bien l'utilisation de laser.Mais il a rappelé que la clé était d'abord d'identifier les menaces potentielles. "La stratégie est de trouver ces objets non seulement des années, mais des décennies avant tout danger de collision avec la Terre", a-t-il souligné.Environ 27.000 astéroïdes proches de la Planète bleue sont connus à l'heure actuelle.Parmi eux, Bennu, qui mesure 500 mètres de diamètre, est l'un des deux astéroïdes identifiés de notre système solaire représentant le plus de risques pour la Terre, selon la NASA. Mais d'ici 2300, le risque d'une collision n'est que de 0,057%.
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Un vaisseau de la NASA va s'écraser sur un astéroïde dans le cadre d'un exercice
19:57 05.11.2021 (Mis à jour: 18:03 10.01.2022) Dans un peu moins d'un an, un vaisseau de la NASA s'écrasera volontairement à la surface d'un astéroïde. Le but? Le dévier de sa trajectoire. Qualifiée de "défense planétaire", cette mission doit permettre à l'humanité d'être parée en cas de menace d'impact à l'avenir.
C'est une expérience bien réelle que l'agence spatiale américaine mène ici. Bien qu'aucun gros astéroïde connu ne soit actuellement sur une trajectoire de collision, il s'agit de se préparer à cette éventualité.
"Nous ne voulons pas nous retrouver dans une position où un astéroïde se dirigerait vers la Terre, et où nous devrions tester cette technique" pour la première fois, a expliqué jeudi lors d'une conférence de presse Lindley Johnson, du département de Défense planétaire de la NASA.
La mission, baptisée DART ("fléchette" en anglais et l'acronyme de Double Asteroid Redirection Test), décollera depuis la Californie à bord d'une fusée Falcon 9 de SpaceX le 23 novembre à 22h20 locales.
Dix mois plus tard, le vaisseau frappera sa cible, alors située à 11 millions de kilomètres
de la Terre. En fait, le moment où elle sera la plus proche de nous.
En réalité, la cible est double: d'abord un gros astéroïde, Didymos, qui mesure 780 mètres de diamètre, soit deux fois plus que la tour Eiffel.
Et, en orbite autour de lui, une lune, Dimorphos, de 160 mètres de diamètre -plus haute que la statue de la Liberté. C'est sur ce satellite que le vaisseau, environ cent fois plus petit qu'elle, viendra finir sa course, projeté à une vitesse de 24.000 km/h.
L'impact projettera des tonnes et des tonnes de matière.
Mais "cela ne va pas détruire l'astéroïde, cela va juste lui donner un petit coup", a détaillé Nancy Chabot, du laboratoire de physique appliquée de l'université Johns Hopkins, qui conduit la mission en partenariat avec la NASA.
Ainsi, l'orbite du petit astéroïde autour du gros sera réduite de seulement "environ 1%", a-t-elle expliqué.
Grâce aux observations réalisées par des télescopes sur la Terre depuis des décennies, on sait que Dimorphos fait actuellement le tour de Didymos en 11 heures et 55 minutes exactement.
A l'aide de ces mêmes télescopes, cette période sera de nouveau mesurée après la collision. Elle sera alors peut-être "de 11 heures et 45 minutes, ou quelque chose comme ça", a précisé la chercheuse.
De cette façon, "si un jour un astéroïde est découvert sur une trajectoire de collision avec la Terre (...) nous aurons une idée de la force dont nous aurons besoin pour que cet astéroïde manque la Terre", a expliqué Andy Cheng, de l'université Johns Hopkins.
L'orbite autour du Soleil de Didymos, le gros astéroïde, sera également légèrement modifiée, du fait de la relation gravitationnelle avec sa lune, a précisé M.Cheng. Mais ce changement est "trop petit pour être mesuré. Donc c'est une expérience très sûre", a-t-il affirmé.
Un petit satellite fera également le voyage. Trois minutes après la collision, il survolera Dimorphos, afin d'observer l'effet du choc, et possiblement le cratère à la surface.
Si le test est concluant, "nous pensons que cette technique pourra faire partie d'une boîte à outils, que nous commençons à remplir, de manière à dévier un astéroïde", a expliqué Lindley Johnson. Il a par exemple cité des méthodes qui pourraient utiliser la force gravitationnelle d'un vaisseau volant proche d'un astéroïde durant une longue période, ou bien l'utilisation de laser.
Mais il a rappelé que la clé était d'abord d'identifier les menaces potentielles. "La stratégie est de trouver ces objets non seulement des années, mais des décennies avant tout danger de collision avec la Terre", a-t-il souligné.
Environ 27.000 astéroïdes proches de la Planète bleue sont connus à l'heure actuelle.
Parmi eux, Bennu, qui mesure 500 mètres de diamètre, est l'un des deux astéroïdes identifiés de notre système solaire représentant le plus de risques pour la Terre, selon
la NASA. Mais d'ici 2300, le risque d'une collision n'est que de 0,057%.