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Anasse Kazib explique son souhait de ne pas voir de drapeaux français à son meeting de campagne
Anasse Kazib explique son souhait de ne pas voir de drapeaux français à son meeting de campagne
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La décision du candidat à la présidentielle Anasse Kazib d’opter pour l’usage du drapeau rouge révolutionnaire dans sa campagne, le bleu-blanc-rouge étant... 23.10.2021, Sputnik Afrique
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Alimentée par le refus du candidat à la présidentielle Anasse Kazib d’utiliser le drapeau français lors de sa campagne, une polémique enflammée sur les réseaux sociaux a débouché sur un chahut lors d’une émission de Touche pas à mon poste sur C8."Et tu n’en verras jamais", a lancé M.Kazib, en réaction à un tweet concernant l’absence de drapeaux tricolores lors de l’un de ses meetings. C’est notamment cette phrase qui a servi de point de départ pour les débats orchestrés par Cyril Hanouna.Alors que ses interlocuteurs insistaient sur l’importance d’utiliser les symboles nationaux pour les candidats à la présidentielle, ce candidat "anti-Zemmour", membre du Courant communiste révolutionnaire, a déclaré ne pas s’assimiler au "drapeau d’une patrie" mais à celui qui reflète ses visions politiques.En s’identifiant comme un simple travailleur, issu "de la tradition de la gauche révolutionnaire", ce syndicaliste cheminot opte pour le drapeau rouge, "drapeau des travailleurs et des communards", emblème "international".En outre, le drapeau tricolore est selon lui "entaché par l’impérialisme français", "même s’il est issu de la Révolution". Enfin, c’est "avec ce drapeau qu'on a collaboré avec les nazis, c'est avec ce drapeau-là qu'on a fait la colonisation".Ces propos ont été suivis par une vive protestation de plusieurs chroniqueurs, dont Matthieu Delormeau, invités sur le plateau, selon lesquels le fait de porter sa candidature à la présidentielle véhicule la nécessité de représenter le pays en s’associant à ses symboles.L’emploi des emblèmes de la France est encadré par les autoritésPar ailleurs, ce sujet émerge régulièrement lors des campagnes présidentielles. En 2017, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a interdit le drapeau bleu-blanc-rouge et la Marseillaise dans les clips officiels des candidats.Cette restriction a toutefois été inscrite en 1988 dans une charte du CSA visant à "protéger les symboles nationaux pour qu’ils ne soient pas détournés de leur sens et pour qu’ils ne soient pas instrumentalisés par un seul candidat", expliquait en 2017 Sylvie Pierre-Brossolette, conseillère en charge de ces questions au sein du régulateur du numérique, au micro d’Europe 1.La décision a provoqué de nombreux mécontentements dans la classe politique, certains comme Valérie Boyer, Jean-Frédéric Poisson et Gilbert Collard ayant dénoncé une "nationalophobie".Le Code électoral impose lui aussi des restrictions pour éviter un usage abusif des symboles. L’interdiction concerne "les affiches et circulaires ayant un but ou un caractère électoral" qui comportent "l'emblème national ainsi que la juxtaposition des trois couleurs: bleu, blanc et rouge dès lors qu'elle est de nature à entretenir la confusion avec l'emblème national, à l'exception de la reproduction de l'emblème d'un parti ou groupement politique".
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Anasse Kazib explique son souhait de ne pas voir de drapeaux français à son meeting de campagne
17:25 23.10.2021 (Mis à jour: 17:32 23.10.2021) La décision du candidat à la présidentielle Anasse Kazib d’opter pour l’usage du drapeau rouge révolutionnaire dans sa campagne, le bleu-blanc-rouge étant associé pour lui à "l’impérialisme" et à la collaboration "avec les nazis", a provoqué une vive controverse. Toutefois, le CSA restreint l’usage du tricolore lors des élections depuis 1988.
Alimentée par le refus du
candidat à la présidentielle Anasse Kazib d’utiliser le drapeau français lors de sa campagne, une polémique enflammée sur les réseaux sociaux a débouché sur un chahut lors d’une émission de Touche pas à mon poste sur C8.
"Et tu n’en verras jamais", a lancé M.Kazib, en réaction à un tweet concernant l’absence de drapeaux tricolores lors de l’un de ses meetings. C’est notamment cette phrase qui a servi de point de départ pour les débats orchestrés
par Cyril Hanouna.Alors que ses interlocuteurs insistaient sur l’importance d’utiliser les symboles nationaux pour les candidats à la présidentielle, ce candidat "
anti-Zemmour", membre du Courant communiste révolutionnaire, a déclaré ne pas s’assimiler au "drapeau d’une patrie" mais à celui qui reflète ses visions politiques.
En s’identifiant comme un simple travailleur, issu "de la tradition de la gauche révolutionnaire", ce syndicaliste cheminot opte pour le drapeau rouge, "drapeau des travailleurs et des communards", emblème "international".
En outre, le drapeau tricolore est selon lui "entaché par l’impérialisme français", "même s’il est issu de la Révolution". Enfin, c’est "avec ce drapeau qu'on a collaboré avec les nazis, c'est avec ce drapeau-là qu'on a fait la colonisation".
Et d’ajouter: "j'ai le droit de dire que ma France à moi, ce n'est pas la France de Papon, ce n’est pas la France de Pétain non plus".
Ces propos ont été suivis par une vive protestation de plusieurs chroniqueurs, dont Matthieu Delormeau, invités sur le plateau, selon lesquels le fait de porter sa candidature à la présidentielle véhicule la nécessité de représenter le pays en s’associant à ses symboles.
"Vous n’aimez pas la France en rejetant le drapeau français", "la France c’est aussi des emblèmes qu’il faut respecter", ont fulminé les chroniqueurs.
L’emploi des emblèmes de la France est encadré par les autorités
Par ailleurs, ce sujet émerge régulièrement lors des campagnes présidentielles. En 2017, le Conseil supérieur de l’audiovisuel a interdit le drapeau bleu-blanc-rouge et la Marseillaise dans les clips officiels des candidats.
Cette restriction a toutefois été inscrite en 1988 dans une charte du CSA visant à "protéger les symboles nationaux pour qu’ils ne soient pas détournés de leur sens et pour qu’ils ne soient pas instrumentalisés par un seul candidat", expliquait en 2017 Sylvie Pierre-Brossolette, conseillère en charge de ces questions au sein du régulateur du numérique, au micro d’Europe 1.
La décision a provoqué de nombreux mécontentements dans la classe politique, certains comme Valérie Boyer, Jean-Frédéric Poisson et Gilbert Collard ayant dénoncé une "nationalophobie".
Le Code électoral impose lui aussi des restrictions pour éviter un usage abusif des symboles. L’interdiction concerne "les affiches et circulaires ayant un but ou un caractère électoral" qui comportent "l'emblème national ainsi que la juxtaposition des trois couleurs: bleu, blanc et rouge dès lors qu'elle est de nature à entretenir la confusion avec l'emblème national, à l'exception de la reproduction de l'emblème d'un parti ou groupement politique".