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Jean-Marie Le Pen se déclare prêt à soutenir Éric Zemmour contre sa fille
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Sputnik Afrique
Commentant l’ascension d’Éric Zemmour dans les sondages, Jean-Marie Le Pen affirme dans Le Monde que le polémiste "occupe le terrain" que sa fille a quitté, et... 02.10.2021, Sputnik Afrique
2021-10-02T09:54+0200
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"Si Éric est le candidat du camp national le mieux placé, bien sûr, je le soutiendrais", lance le 30 septembre dans Le Monde Jean-Marie Le Pen. Le cofondateur du Front national ne voit pas d’un mauvais œil la montée en puissance de M.Zemmour, candidat non déclaré, bien qu’il menace plus que jamais les ambitions de sa fille pour 2022.Il continuait jusqu’ici de défendre son ancien parti, mais semble désormais prêt à privilégier ses propres idées: "Il dit ce que je pense, mais avec une audience supérieure". "La seule différence entre Éric et moi, c’est qu’il est juif".Une semaine plus tôt, sur Sputnik, M. Le Pen se satisfaisait déjà que ses idées "soient exprimées librement sur les antennes", signe d’une certaine "liberté dans le débat". Il restait toutefois prudent quant à son potentiel soutien envers un quelconque candidat. Début juin, il déconseillait toutefois "amicalement" à Éric Zemmour de se présenter. Mais depuis, le potentiel électoral de l’essayiste a pris une ampleur autre.Popularité en hausseDonné à 5% début juin, M. Zemmour n’a cessé de monter en puissance au cours de l’été. Le dernier sondage Ipsos/Sopra Steria publié vendredi 1er octobre le place désormais à 15% des intentions de vote, passant pour la première fois devant le candidat soutenu par les Républicains, qu’il s’agisse de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier.Il talonne surtout la candidate du RN (16%), laquelle subit de plein fouet la large médiatisation de son rival du "camp national" et n’a plus l’assurance d’un duel avec Emmanuel Macron. Elle souffre également, comme l’affirme Le Monde, de la décomposition de son propre parti qui se vide de ses élus et de ses militants au fil des déceptions électorales consécutives depuis 2017. Nombre d’entre eux, déçus de sa politique de "normalisation", ont d’ores et déjà rejoint le polémiste.Dans Le Figaro, le nouveau président du parti Jordan Bardella ne constate qu’un "léger partage du vote souverainiste". Le sondage indique tout de même que Marine Le Pen remonte à 25%, à égalité avec Macron, en cas d’absence de candidature d’Éric Zemmour. Le jeune eurodéputé affirme rejeter la "radicalité" de ce dernier, incarnée par Jean-Marie Le Pen, et rappelle qu’il ne propose "aucune solution ou véritable projet". "Ni Louis-Philippe ni Auguste Comte ne feront baisser les factures d’électricité et de gaz des Français…", ironise-t-il.
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Jean-Marie Le Pen se déclare prêt à soutenir Éric Zemmour contre sa fille
09:54 02.10.2021 (Mis à jour: 17:47 10.01.2022) Commentant l’ascension d’Éric Zemmour dans les sondages, Jean-Marie Le Pen affirme dans Le Monde que le polémiste "occupe le terrain" que sa fille a quitté, et n’exclut pas de le soutenir en tant que "candidat du camp national".
"Si Éric est le candidat du camp national le mieux placé, bien sûr, je le soutiendrais", lance le 30 septembre dans
Le Monde Jean-Marie Le Pen. Le cofondateur du Front national ne voit pas d’un mauvais œil la montée en puissance de M.Zemmour, candidat non déclaré, bien qu’il
menace plus que jamais les ambitions de sa fille pour 2022.
"Marine a abandonné ses positions fortifiées et Éric occupe le terrain qu’elle a quitté", analyse celui qui critique depuis des années la politique de dédiabolisation du Rassemblement national (RN).
Il continuait jusqu’ici de défendre son ancien parti, mais semble désormais prêt à privilégier ses propres idées: "Il dit ce que je pense, mais avec une audience supérieure". "La seule différence entre Éric et moi, c’est qu’il est juif".
Une semaine
plus tôt, sur Sputnik, M. Le Pen se satisfaisait déjà que ses idées "soient exprimées librement sur les antennes", signe d’une certaine "liberté dans le débat". Il restait toutefois prudent quant à son potentiel soutien envers un quelconque candidat. Début juin, il déconseillait toutefois "amicalement" à Éric Zemmour de se présenter. Mais depuis, le potentiel électoral de l’essayiste a pris une ampleur autre.
Donné
à 5% début juin, M. Zemmour n’a cessé de monter en puissance au cours de l’été. Le
dernier sondage Ipsos/Sopra Steria publié vendredi 1er octobre le place désormais à 15% des intentions de vote, passant pour la première fois devant le candidat soutenu par les Républicains, qu’il s’agisse de Xavier Bertrand, Valérie Pécresse ou Michel Barnier.
Il talonne surtout la candidate du RN (16%), laquelle subit de plein fouet la large médiatisation de son rival du "camp national" et n’a plus l’assurance d’un duel avec Emmanuel Macron. Elle souffre également, comme l’affirme Le Monde, de la décomposition de son propre parti qui se vide de ses élus et de ses militants au fil des déceptions électorales consécutives depuis 2017. Nombre d’entre eux, déçus de sa politique de "normalisation", ont d’ores et déjà rejoint le polémiste.
Dans Le Figaro, le nouveau président du parti Jordan Bardella ne constate qu’un "léger partage du vote souverainiste". Le sondage indique tout de même que Marine Le Pen remonte à 25%, à égalité avec Macron, en cas d’absence de candidature d’Éric Zemmour. Le jeune eurodéputé affirme rejeter la "radicalité" de ce dernier, incarnée par Jean-Marie Le Pen, et rappelle qu’il ne propose "aucune solution ou véritable projet". "Ni Louis-Philippe ni Auguste Comte ne feront baisser les factures d’électricité et de gaz des Français…", ironise-t-il.