Un policier reçoit un projectile en plein visage lors d’une intervention nocturne

© Photo Pixabay / FleimaxUne voiture de police
Une voiture de police - Sputnik Afrique, 1920, 31.08.2021
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Un policier de Calais a été blessé par des tirs de projectiles lors d’une intervention pour tapage nocturne. Trois suspects, âgés de 22 à 30 ans, ont été placés en garde à vue.
Une intervention nocturne dans le quartier du Beau-Marais, à Calais, s’est soldée par une agression visant les forces de l’ordre et l’interpellation de trois assaillants, rapportent les médias locaux.
Appelé sur place pour tapage nocturne dans la nuit du 28 au 29 août, un équipage de groupe de sécurité publique (GSP) a été pris à partie par une demi-douzaine d’individus descendus d’un immeuble, relate La Voix du Nord.
Les policiers au nombre de trois, dont un a reçu un projectile en plein visage, ont dû demander des renforts. Selon le procureur adjoint de la République, Philippe Sabatier, contacté par Nord Littoral, l’agent a été blessé à la lèvre supérieure et a également eu un trou dans la joue, qui a nécessité trois points de suture.

Agression d’un brigadier dans la Loire

Les deux autres policiers ont été plus légèrement blessés. Peu après, trois suspects âgés de 22 à 30 ans ont été interpellés et placés en garde à vue différée.
En mai dernier, un brigadier-chef de 51 ans a reçu une bouteille en verre à la tête lors d’une intervention pour tapage nocturne à Rive-de-Gier, dans la Loire. Le policier a dû subir une opération chirurgicale au CHU de Saint-Étienne.
Suite à l’agression, plus de 80 policiers, dont ceux de la Brigade de recherche et d’intervention de la police judiciaire et ceux de deux antennes du RAID, avaient été mobilisés pour les interpellations des suspects. Plusieurs jeunes ont été mis en examen dans le cadre de cette affaire, qui a suscité un vif écho médiatique et des réactions de syndicats policiers ainsi que de l’élite politique française.
Auparavant, Jean Castex a annoncé une série de mesures visant à durcir les punitions des agresseurs de policiers, dont une peine de sûreté de 30 ans pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre les forces de l’ordre.
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