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«La quête des origines du virus SARS-CoV-2 en est à un tournant critique», selon les experts de l'OMS
«La quête des origines du virus SARS-CoV-2 en est à un tournant critique», selon les experts de l'OMS
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La recherche des origines du Covid-19 «est au point mort» et il est urgent de la reprendre car plus le temps passe, plus elle est difficile à mener... 25.08.2021, Sputnik Afrique
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«La quête des origines du virus SARS-CoV-2 en est à un tournant critique» et «la fenêtre de tir pour mener cette enquête cruciale se referme rapidement», font-ils valoir dans la revue Nature.«Notre rapport [...] était destiné à être la première étape d'un processus qui est aujourd'hui au point mort», déplorent ces onze scientifiques, dont la Néerlandaise Marion Koopmans, le Britannique Peter Daszak, le Vietnamien Hung Nguyen-Viet et le Qatari Farag el-Moubasher.Ils faisaient partie d'une équipe de 17 experts internationaux mandatés par l'OMS et 17 experts chinois, dont le rapport avait été publié le 29 mars, après une enquête menée en janvier à Wuhan (Chine), point de départ connu de la pandémie.Quatre scénariosSans apporter de réponse tranchée, ce rapport listait quatre scénarios plus ou moins probables. Celui qui était jugé le plus vraisemblable était la transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris.Venaient ensuite les hypothèses d'une transmission directe sans animal intermédiaire, d'une transmission par la nourriture, notamment la viande surgelée, et enfin d'une fuite accidentelle de laboratoire, toutefois jugée «extrêmement improbable».Responsabilité minorée?Leur rapport avait fait l'objet de critiques qui l'accusaient de minorer la responsabilité de la Chine.«L'équipe chinoise était et est toujours réticente à partager des données brutes», notamment sur les 174 premiers cas identifiés en décembre 2019, commentent ces scientifiques.Le 13 août, la Chine a rejeté l'appel de l'OMS à une nouvelle enquête sur place, jugeant la première suffisante.Par ailleurs, des médias américains ont rapporté mardi qu'un autre rapport demandé par le Président Joe Biden à ses services de renseignement ne permettait pas de trancher concernant la question sensible de l'origine du Covid, source de frictions entre Washington et Pékin.À Genève, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné mercredi que le rapport publié en mars par les experts détaillait un «certain nombre d'études qui peuvent être réalisées sans délai».Présente à ses côtés, la directrice de l'équipe technique Covid-19 à l'OMS, Maria van Kerkhove, a indiqué que plusieurs de ces études étaient en cours de par le monde, y compris en Chine.Pendant cette même conférence, le responsable des Situations d'urgence à l'OMS, le Dr Michael Ryan, a souligné pour sa part qu'«il n'[était] pas véritablement nécessaire de faire appel à une nouvelle équipe internationale [d'experts, ndlr]».
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«La quête des origines du virus SARS-CoV-2 en est à un tournant critique», selon les experts de l'OMS
21:07 25.08.2021 (Mis à jour: 22:42 25.08.2021) La recherche des origines du Covid-19 «est au point mort» et il est urgent de la reprendre car plus le temps passe, plus elle est difficile à mener, avertissent les experts auteurs en mars d'un rapport sur le sujet pour l'OMS.
«La quête des origines du virus SARS-CoV-2 en est à un tournant critique» et
«la fenêtre de tir pour mener cette enquête cruciale se referme rapidement», font-ils valoir
dans la revue Nature.
«Les anticorps déclinent avec le temps: collecter des échantillons (animaux) et tester des gens qui pourraient avoir été exposés avant décembre 2019 donnera donc de moins en moins de résultats», mettent-ils en garde.
«Notre rapport [...] était destiné à être la première étape d'un processus qui est aujourd'hui au point mort», déplorent ces onze scientifiques, dont la Néerlandaise Marion Koopmans, le Britannique Peter Daszak, le Vietnamien Hung Nguyen-Viet et le Qatari Farag el-Moubasher.
Ils faisaient partie d'une équipe de 17 experts internationaux mandatés par l'OMS et 17 experts chinois, dont le rapport avait été publié le 29 mars, après une enquête menée en janvier à Wuhan (Chine), point de départ connu de la pandémie.
Sans apporter de réponse tranchée, ce rapport listait quatre scénarios plus ou moins probables. Celui qui était jugé le plus vraisemblable était la transmission du virus à l'homme par l'intermédiaire d'un animal infecté par une chauve-souris.
Venaient ensuite les hypothèses d'une transmission directe sans animal intermédiaire, d'une transmission par la nourriture, notamment la viande surgelée, et enfin d'une fuite accidentelle de laboratoire, toutefois jugée «extrêmement improbable».
Depuis, «aucune donnée» soutenant «l'hypothèse d'une fuite de laboratoire n'a été publiée ni soumise à l'OMS», relèvent les experts.
Leur rapport avait fait l'objet de critiques qui l'accusaient de minorer la responsabilité de la Chine.
«L'équipe chinoise était et est toujours réticente à partager des données brutes», notamment sur les 174 premiers cas identifiés en décembre 2019, commentent ces scientifiques.
Le 13 août, la Chine a rejeté l'appel de l'OMS à une nouvelle enquête sur place, jugeant la première suffisante.
Par ailleurs, des médias américains ont rapporté mardi qu'un autre rapport demandé par le Président Joe Biden à ses services de renseignement ne permettait pas de trancher concernant la question sensible de l'origine du Covid, source de frictions entre Washington et Pékin.
À Genève, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a souligné mercredi que le rapport publié en mars par les experts détaillait un «certain nombre d'études qui peuvent être réalisées sans délai».
«Nous avons encouragé les différentes parties à poursuivre ces études», a-t-il déclaré, en conférence de presse.
Présente à ses côtés, la directrice de l'équipe technique Covid-19 à l'OMS, Maria van Kerkhove, a indiqué que plusieurs de ces études étaient en cours de par le monde, y compris en Chine.
Pendant cette même conférence, le responsable des Situations d'urgence à l'OMS, le Dr Michael Ryan, a souligné pour sa part qu'«il n'[était] pas véritablement nécessaire de faire appel à une nouvelle équipe internationale [d'experts, ndlr]».