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Moscou ne compte pas s’ingérer dans la crise afghane
Moscou ne compte pas s’ingérer dans la crise afghane
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La partie russe n’envisage pas d’intervention diplomatique dans la crise qui affecte l’Afghanistan, une telle ingérence étant susceptible d’attiser la guerre... 23.08.2021, Sputnik Afrique
2021-08-23T15:16+0200
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Les autorités russes n’ont pas l’intention de s’immiscer dans la situation qui se développe en Afghanistan, a déclaré ce lundi 23 août le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.Selon lui, de possibles ingérences de ce genre seraient susceptibles de provoquer une nouvelle guerre civile dans le pays.Les talibans* attendent le départ définitif des troupes USSur fond de prise de pouvoir en Afghanistan par les talibans*, consécutive au retrait des troupes américaines, le Président Ashraf Ghani a fui le pays avant de promettre d’y revenir dans un message vidéo diffusé depuis les Émirats arabes unis.Pour sa part, le vice-Président afghan Amrullah Saleh a déclaré qu’aux termes de la Constitution il était désormais le chef d’État et appelé la population à livrer une résistance armée aux usurpateurs.Aujourd’hui, tous les postes-frontières afghans sont entre les mains des talibans*. Les ressortissants étrangers et les Afghans ayant travaillé pour les missions étrangères sont en train d’être évacués via l’aéroport de Kaboul toujours contrôlé par des militaires américains et d’autres pays de l’Otan.Plus tôt dans la journée, le porte-parole des talibans* Suhail Shaheen a menacé les États-Unis et leurs alliés de «conséquences sérieuses» si les forces américaines ne se retiraient pas définitivement du sol afghan d’ici le 31 août.Moscou et les talibans*La Russie, qui considère les talibans* comme une organisation terroriste, maintient pourtant des contacts officiels avec le mouvement depuis 2018 et se positionne comme un intermédiaire dans le règlement de la crise afghane. La dernière visite d’une délégation de talibans* à Moscou date de juillet.Dans le même temps, Moscou ne s’empresse pas de reconnaître les talibans* comme les autorités légitimes de l’Afghanistan.*Organisation terroriste interdite en Russie
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Moscou ne compte pas s’ingérer dans la crise afghane
La partie russe n’envisage pas d’intervention diplomatique dans la crise qui affecte l’Afghanistan, une telle ingérence étant susceptible d’attiser la guerre civile dans le pays, a annoncé Dmitri Peskov.
Les autorités russes n’ont pas l’intention de s’immiscer dans la situation qui se développe en Afghanistan, a déclaré ce lundi 23 août le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov.
«Non, cette option n’est pas envisagée», a indiqué l’officiel devant les journalistes à la question de savoir si Moscou se penchait sur une possible intervention diplomatique dans la crise afghane.
Selon lui, de possibles ingérences de ce genre seraient susceptibles de provoquer une nouvelle guerre civile dans le pays.
Les talibans* attendent le départ définitif des troupes US
Sur fond de prise de pouvoir
en Afghanistan par les talibans*, consécutive au retrait des troupes américaines, le Président Ashraf Ghani a
fui le pays avant de promettre d’y revenir dans un message vidéo diffusé depuis les Émirats arabes unis.
Pour sa part, le vice-Président afghan Amrullah Saleh a déclaré qu’aux termes de la Constitution il était désormais le chef d’État et appelé la population à livrer une résistance armée aux usurpateurs.
Aujourd’hui, tous les postes-frontières afghans sont entre les mains des talibans*. Les ressortissants étrangers et les Afghans ayant travaillé pour les missions étrangères sont en train d’être évacués
via l’aéroport de Kaboul toujours contrôlé par des militaires américains et d’autres pays de l’Otan.
Plus tôt dans la journée, le porte-parole des talibans* Suhail Shaheen a menacé les États-Unis et leurs alliés de «conséquences sérieuses» si les forces américaines ne se retiraient pas définitivement du sol afghan d’ici le 31 août.
La Russie, qui considère les talibans* comme une organisation terroriste, maintient pourtant des contacts officiels avec le mouvement depuis 2018 et se positionne comme un intermédiaire dans le règlement de la crise afghane. La dernière visite d’une délégation de talibans* à Moscou date de juillet.
Dans le même temps, Moscou ne s’empresse pas de reconnaître les talibans* comme les autorités légitimes de l’Afghanistan.
*Organisation terroriste interdite en Russie