Amandine Buchard, judoka française de 26 ans, a été battue ce dimanche en finale des Jeux olympiques de Tokyo par la Japonaise Uta Abe, numéro une mondiale, dans la catégorie des moins de 52 kilogrammes. Dans un entretien avec la presse, la Française n’a pas pu dissimuler sa déception après cette défaite.
🥈🇫🇷 L'émotion de la judokate française Amandine Buchard qui ne peut retenir ses larmes au moment de recevoir sa médaille. Elle monte sur la deuxième marche du podium après une compétition époustouflante 👏 pic.twitter.com/cyDspipWnv
— France tv sport (@francetvsport) July 25, 2021
«J’étais venue pour un titre. […] Je suis vice-championne olympique, je rentre médaillée, mais à chaud c’est dur.»
La sportive, championne d'Europe en titre, a aussi confié qu’elle désirait réaliser son rêve mais aussi celui de son père, décédé en 2008, et «n’avais qu’un objectif: celui d’être championne olympique».
«Mais je vais rebondir, j’ai toujours rebondi», a-t-elle assuré. «Tant pis, on va essayer d’être championne olympique à Paris, à la maison!»
Uta Abe est pour elle «une grande championne que je respecte énormément».
Mme Buchard a toutefois offert à la France une deuxième médaille, après celle de bronze décrochée samedi en -60 kilogrammes par Luka Mkheidze, également en judo.
Un autre judoka en bronze
Pour Luka Mkheidze, 25 ans, il s’agit également de ses premiers Jeux olympiques. Né à Tbilissi, en Géorgie, et arrivé en France en 2010, il a été naturalisé français en 2015.
Il a décroché la médaille de bronze face au Coréen Kim Won-jin au golden score, après avoir été battu en demi-finale par le Taïwanais Yung Wei Yang, 11e au classement mondial et deux fois médaillé d'argent aux Championnats d'Asie.