Le nouveau système de missiles antiaériens S-500 a été testé ce mardi 20 juillet sur le terrain d'entraînement de Kapoustine Iar dans la région d'Astrakhan en Russie, rapporte le ministère de la Défense.
Une cible balistique à grande vitesse a été atteinte. Comme l’indique le ministère de la Défense, ces tests ont confirmé les caractéristiques tactiques et techniques ainsi que la haute fiabilité des équipements de défense russes.
«Après un cycle complet d’essais, les plans d'équipement prévoient la livraison du premier système S-500 à des unités militaires de défense aérienne et antimissile près de Moscou», ajoute le communiqué.
Le S-500 Prometheus appartient à une nouvelle génération de systèmes de missiles sol-air. Son rayon d'action est de 600 kilomètres.
Il s'agit d'un système polyvalent de longue portée et d’interception à haute altitude capable de détecter et de frapper simultanément jusqu'à 10 cibles balistiques supersoniques volant jusqu'à la vitesse de 7 km/sec, soit plus de 25.000 km/h. Il sera capable de détruire également des cibles aérodynamiques, notamment des avions, des hélicoptères et des missiles de croisière.
La modernisation des missiles balistiques par les USA
Ce système est destiné à contrer les attaques extérieures. Les tests interviennent alors que les États-Unis ont produit leur premier lot de nouvelles ogives thermonucléaires W88 Alteration 370 pour moderniser les missiles balistiques Trident II D5 mis en service à bord des sous-marins nucléaires stratégiques de la classe Ohio, a rapporté le 13 juillet l’Administration nationale de sécurité nucléaire (NNSA).
Le développement de l'ogive a pris environ 11 ans. Ses détails techniques sont hautement classifiés, sa conception restant l'un des secrets les mieux gardés des États-Unis. Le coût total du programme de modernisation, qui durera jusqu'en 2026, est d'environ 2,8 milliards de dollars.