Depuis le matin du 1er juin, le maire de Grenoble, Éric Piolle, est en garde à vue dans les locaux de l’antenne de la police judiciaire de Valence dans la Drôme où il s’est rendu pour répondre à une convocation de la brigade financière, rapporte Le Dauphiné libéré.
«Il doit être auditionné dans le cadre de l’enquête préliminaire pour “favoritisme” qui avait été délocalisée et ouverte au printemps 2018 par le parquet de Valence, sur signalement de la Chambre régionale des comptes», indique le média.
Les enquêteurs cherchent à savoir si l'association Fusées, un collectif d'artistes, a été privilégiée par la municipalité grenobloise dans l'attribution de l'organisation de la Fête des tuiles en 2015 et 2016.
Éric Piolle doit se justifier sur l'attribution de ces deux marchés publics d'un montant de 123.000 euros en 2015 et de 128.000 euros pour l'année suivante, car la loi exige la mise en concurrence des projets.