Dès ce lundi 3 mai, la SNCF met en vente cinq millions de billets à 39 euros maximum. Selon le PDG de SNCF Voyageurs Christophe Fanichet contacté par Le Parisien, il s’agit d’une façon de «répondre aux attentes des Français qui ont maintenant envie de partir».
«Vendus du 3 au 19 mai, ils seront répartis selon les destinations et utilisables jusqu’au 29 août sur les Ouigo, les Inoui et les Intercités. Cette opération a pour but d’aider les Français à se projeter dans leurs vacances en France, dans 3.000 destinations. Sur la période, cela représente une place de TGV sur quatre à ce prix», a précisé le PDG de SNCF Voyageurs.
Dans le même temps, jusqu’au 29 août, tous les enfants de moins de 12 ans pourront voyager sur toutes les destinations au prix unique de huit euros, selon M.Fanichet.
Promotion du mercredi matin relancée
Dans l’objectif d’inciter les Français à prendre le train, la SNCF a également réactivé sa promotion du mercredi matin. Ainsi, à partir du 5 mai, le groupe relance l’opération «Un mercredi oh oui!», qui permet aux voyageurs d’acheter les billets à petits prix qui sont encore disponibles pour le week-end.
«Les clients n’auront plus à taper une à une toutes les destinations sur oui.sncf pour retrouver les petits prix, cette sélection de trajets sera mise en exergue sur le site», a précisé Christophe Fanichet.
Nouvelles règles de remboursement
La SNCF a ajouté quatre nouvelles villes à la liste des destinations desservies par ses trains à bas prix, à savoir Quimper, Auray, Vannes et Lorient. Ces trains circuleront du 3 juillet au 29 août, mais il est possible de réserver dès ce mardi 4 mai.
«Plus de 40.000 billets sont disponibles à partir de 19 euros pour les vacances d’été sur ces nouvelles destinations et au prix fixe de cinq euros pour les enfants», indique la SNCF dans son communiqué.
Depuis le début de la crise du Covid-19, tous les billets de TGV étaient remboursables ou échangeables jusqu’au départ du train. Désormais, il sera toujours possible d’échanger ou de se faire rembourser à condition de le faire trois jours avant le départ.
La SNCF a en plus fait savoir qu’elle renonçait à la surréservation, qui permettait de voyager debout, sur un strapontin ou les places laissées vacantes.