Bien que les mesures de restriction liées à la crise sanitaire soient encore en place dans 11 communes de l'Ariège, la commune de Tarascon-sur-Ariège peut désormais faire tomber les masques, sauf sur les marchés et dans un périmètre de 50 mètres autour des établissements scolaires. Dans un nouvel arrêté du 15 avril, la préfecture de l'Ariège a permis à Tarascon de sortir de la liste des communes du département où le port du masque reste obligatoire jusqu'au 15 mai, grâce à son faible taux d’incidence.
Contacté par Sputnik, le maire de la ville a expliqué comment la commune avait réussi à obtenir ce résultat, alors que «le taux d’incidence n’a pas toujours été aussi faible», avec des «épisodes inquiétants».
«La commune a beaucoup œuvré pour faire respecter les gestes barrières: campagne de communication sur tous les supports publicitaires de la ville, distribution de masques au domicile de chacun de nos concitoyens, vigilance exercée par la police municipale. En partenariat avec le pôle de santé (médecins et infirmiers du secteur), nous avons mis rapidement en place un centre de vaccination dont le rythme est de 600 vaccins par semaine», indique le maire de Tarascon-sur-Ariège Alain Sutra, tout en précisant que la population de la ville est de 3.100 habitants pour un bassin de vie d'environ 6.000 habitants.
Toutefois, l’édile précise que cette mesure, beaucoup appréciée par les jeunes, a été accueillie avec prudence par les personnes les plus âgées qui préfèrent conserver le masque.
«Les Tarasconnais ont réagi à cette décision avec un sentiment d’un premier pas vers le retour à la vie normale mais aussi avec prudence car ils ont bien conscience de la fragilité de cette décision qui pourrait avoir pour conséquence une augmentation du taux d’incidence», a révélé M.Sutra.
Un an de port du masque
Depuis mars 2020, les masques font partie du quotidien des Français. Presque partout dans l'Hexagone, le non-respect de l'obligation de porter le masque est puni d'une amende de 135 euros. Elle passe à 200 euros en cas de récidive dans les 15 jours et, après trois infractions dans le mois, le contrevenant risque la condamnation à six mois de prison et 3.750 euros d'amende. Il peut aussi être condamné à un travail d'intérêt général ainsi qu’à une suspension du permis de conduire pendant trois ans.