Alors que la France vient d’adopter des mesures de freinage renforcées pour endiguer la pandémie, une nouvelle violation est intervenue dans un hangar désaffecté de Fuveau (Bouches-du-Rhône), près d'Aix-en-Provence, où une fête clandestine a été organisée, annonce ce 4 avril la gendarmerie.
#BouchesDuRhône ⚠️ Les #gendarmes mettent fin à une fête clandestine rassemblant près de 150 personnes.
— Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) April 4, 2021
😠Non-respect des mesures #covid
➡️Nombreuses verbalisations
☝️ Restons prudents, empêchons le virus de circuler.#NotreEngagementVotreSécuritéhttps://t.co/N06pL1cXWv
Dans la soirée du 3 avril, les riverains ont commencé à signaler à la gendarmerie une circulation anormale de véhicules vers un établissement désaffecté, précise l’AFP en se référant à la gendarmerie. À leur arrivée, les gendarmes y ont trouvé à peu près 150 personnes réunies pour une fête sauvage.
65 verbalisations en une journée
Pour empêcher de nouvelles arrivées, des patrouilles ont bouclé la zone. Une quinzaine de personnes ont été verbalisées pour non-respect du couvre-feu, selon l’AFP.
Plus tard, les gendarmes ont coupé l'électricité du site, assurée par des branchements illégaux, annonce la source. Les patrouilles y sont restées jusqu’à ce dimanche matin.
La préfète de police des Bouches-du-Rhône a par ailleurs fait savoir sur son compte Twitter que Fuveau n'était pas le seul endroit où les forces de l’ordre avaient dû intervenir pour des contrôles du couvre-feu. Au total, 65 verbalisations ont eu lieu samedi 3 avril.
Cette nuit :
— Préfète de police des Bouches-du-Rhône (@prefpolice13) April 4, 2021
À Fuveau, intervention de la gendarmerie pour mettre un terme à une fête sauvage
👉 65 verbalisations
À Marseille, évacuation par la police d'un rassemblement Cours Julien.
L'irresponsabilité de quelques-uns nuit aux efforts de tous les autres.
Plus facile à dire qu’à faire
L’application de couvre-feu s’avère plus facile à dire qu’à faire avec des rassemblements clandestins de plus en plus fréquents. Les exemples ne manquent pas.
Un reportage de M6 sur des soirées clandestines dans des restaurants parisiens a débouché ce dimanche sur une enquête pénale dont l’objectif est d’identifier organisateurs et participants.
La situation est similaire en dehors de la capitale. Environ 300 personnes se sont rassemblées le 30 mars pour une fête sauvage sur les quais de Saône à Lyon.
Une soirée clandestine organisée dans la nuit du 27 au 28 mars à Marseille s’est terminée par des violences commises contre les forces de l’ordre.