Afin de lutter contre l’épidémie, certaines ressources militaires sont utilisées dans le cadre de l’opération «Résilience». Environ un an après sa mise en place, deux Français sur cinq estiment que l’armée doit faire preuve d’une meilleure implication, selon un sondage Elabe pour BFM TV.
Cette conclusion fait partie de l’ensemble des éléments qui ressortent de cette enquête L’opinion en direct, réalisée sur Internet, les 15 et 16 mars 2021.
Alors que 40% des personnes interrogées pensent que les militaires devraient être plus impliqués, plus de la moitié des sondés, 52%, ont fait part de leur avis favorable sur les actions actuelles de l’armée. Seuls 8% estiment que les militaires doivent être moins impliqués.
Le sondage a été effectué sur un échantillon de 1.000 personnes représentatives de la population française âgée de 18 ans et plus.
Moyens militaires mobilisés
Introduite le 25 mars 2020, l’opération Résilience est toujours en vigueur sur le territoire français. Il s’agit d’interventions militaires en appui des moyens civils selon la règle dite «des quatre i», en cas où les moyens des autorités civiles sont qualifiés d’«indisponibles, inadaptés, inexistants ou insuffisants».
En particulier, les services logistiques militaires (avions de transports, hélicoptères, trois navires porte-hélicoptères) sont déployés pour réaliser des évacuations sanitaires.
L’armée a également mis à disposition son personnel médical militaire mais aussi des infrastructures militaires. Entre autres, il s’agit d’un hôpital de campagne militaire de Mulhouse et des hôpitaux d'instruction des armées (HIA), indique l’Institut de recherche stratégique de l’école militaire (Inserm) dans une publication.
Depuis début mars 2021, quatre établissements de soins militaires accueillent des centres de vaccination: l'Hôpital d'instruction des Armées Bégin à Saint-Mandé, dans le Val-de-Marne, l'HIA de Metz, l'HIA Robert Picqué à Villenave-d'Ornon, dans la Gironde et l'HIA Sainte-Anne de Toulon, a déclaré Florence Parly.
L’armée fournit également du matériel médical dont des masques et protège des sites de stockage de matériels médicaux, poursuit l’Inserm.
Cependant, les militaires ne participent pas au maintien de l’ordre et n’assurent pas le contrôle du port des masques.