Un sous-officier de la région de gendarmerie d’Occitanie a été retrouvé mort le 15 mars à Mauguio, dans l’Hérault, fait savoir le Métropolitain. Le corps sans vie de ce pilote d’hélicoptère a été découvert à son domicile. Il serait décédé par pendaison.
Une enquête a été ouverte et une autopsie sera pratiquée prochainement, précise le journal.
Actu17 ajoute dans ce contexte qu’en cas de nécessité les gendarmes peuvent s’adresser au réseau d’accompagnement psychologique de l’institution, aux assistants sociaux des groupements ou aux représentants de la concertation.
«Prévention du passage à l’acte suicidaire»
La gendarmerie a enregistré l’année dernière 10 suicides, a fait savoir le 11 janvier 2021 le magazine mensuel L’Essor de la Gendarmerie nationale. Depuis le début de l’année, c’est le quatrième suicide d’un militaire de la gendarmerie.
Le 14e rapport du Haut comité d’évaluation de la condition militaire paru en décembre 2020 relève une baisse du taux des suicides parmi les gendarmes en 2019 par rapport à 2018.
Il l’explique notamment, «sans en tirer de conclusions à ce stade», par «la mise en place en mars 2018 d’un plan de prévention du passage à l’acte suicidaire».
Un rapport sénatorial de la commission d’enquête relative à l’état des forces de sécurité intérieure datant de juin 2018 avait constaté de son côté «l’existence d’un taux de suicide plus élevé au sein des deux forces [gendarmerie et police, ndlr] que dans le reste de la population est sans appel».
«Ainsi, alors qu’il oscille autour de 14 suicides pour 100.000 habitants pour l’ensemble de la population, ce taux s’élève en moyenne, sur les 10 dernières années, à 25 pour la gendarmerie nationale et à 29 pour la police nationale.»