Ce 22 février, le Conseil des droits de l'Homme a ouvert les travaux de sa 46e session, au cours de laquelle des représentants de différents pays du monde ont eu l’occasion de prendre la parole. Côté Palestine, son chef de la diplomatie a constaté entre autres le fait qu’Israël empêchait les Palestiniens de se faire vacciner contre le Covid-19.
«Israël ne remplit pas ses obligations envers les Palestiniens en tant que puissance occupante», avance le ministre. «Les autorités israéliennes ne permettent pas aux Palestiniens de bénéficier du vaccin contre le Covid-19, notamment en raison du blocus de la bande de Gaza.»
Auparavant, les autorités palestiniennes avaient signalé le blocage de la livraison par Israël du premier lot des vaccins russes Spoutnik V dans la bande de Gaza. Les doses en question n’ont finalement pu être livrées que le 17 février.
Il salue la décision de la CPI
M.al-Maliki a salué la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'étendre sa juridiction à Gaza et à la Cisjordanie, y compris Jérusalem-Est.
Pour le ministre palestinien, cela «permettra d'enregistrer les violations des droits de l'Homme par les occupants israéliens et de rendre justice aux Palestiniens».
D’autres questions à l’ordre du jour
Le chef de la diplomatie palestinienne a en outre appelé la communauté internationale à aider les Palestiniens à organiser les élections législatives prévues pour le 22 mai, qui «contribueront à renforcer le système démocratique et l'unité nationale».
Enfin, le politique a mis en avant l’initiative du Président Mahmoud Abbas visant à promouvoir le rôle pacificateur du Quartet pour le Moyen-Orient, composé de la Russie, des États-Unis, de l'UE et de l’Onu dans le règlement du conflit.