En déplacement à Chambéry dans le cadre du Beauvau de la sécurité, Gérald Darmanin est revenu sur l’agression de policiers à Poissy. Les forces de l’ordre avaient en effet été prises à parti par une trentaine d’individus le 13 février, essuyant des tirs de mortier. Des appels au meurtre avaient également été proférés, comme le démontre une vidéo mise en ligne par un syndicat de commissaires.
"Tuez-les, Tuez-les!"
— Commissaires de Police SICP (@SICPCommissaire) February 13, 2021
Un guet-apens tendu à des #policiers.
Comme solution, la @Defenseurdroits promeut la création de zones sans contrôles d'identité, c'est à dire de "non droit".
Mme @clairehedon, ces habitants ne sont pas des sous-citoyens.
Ils ont le droit à la sécurité! pic.twitter.com/4H22LVYjIB
Le ministre de l’Intérieur a apporté son soutien à la police, devant la presse. Il a notamment assuré que la loi Sécurité globale permettrait d’accentuer la pénalisation de ces attaques au mortier. Fustigeant ceux qui essaient «de trouver des mots d’explications» à ces agressions, Gérald Darmanin a rappelé que les policiers étaient l’incarnation de l’ordre républicain.
«Agresser un policier, c'est agresser la République. Partout sur le territoire, la police et la gendarmerie sont là pour mettre fin à un certain nombre de troubles très graves, notamment le trafic de stupéfiants. Notre travail, c'est que les voyous ne gagnent pas», a ainsi déclaré le ministre.
Diverses réactions
Plusieurs autres personnalités politiques ont fait part de leur indignation sur Twitter après cette attaque. À commencer par le maire de Poissy, Karl Olive, qui a dénoncé à cette occasion la proposition d’arrêt des contrôles d’identité, avancée par le Défenseur des droits.
Réaction à la vidéo de jeunes menaçant nos forces de l’ordre à #Poissy.
— KARL OLIVE (@KARLOLIVE) February 14, 2021
Pour être égal face à la loi, la loi doit être la même partout.
Soutien à la @PoliceNat78 et à la #PoliceMunicipale de @villepoissy ! pic.twitter.com/fpkApJKTuu
Un argument repris par la sénatrice des Bouches-du-Rhône, Valérie Boyer (LR), qui s’indigne que ces agressions soient devenues des «scènes de la vie ordinaire» en France.
Après "sucidez vous"voici #Poissy à 17h "Tuez-les !Tuez-les !"accompagné de caillassages,guet-apens 👇🏻
— Valérie Boyer (@valerieboyer13) February 15, 2021
Désormais scènes de la vie ordinaire de nos policiers en France
Mais pour la Défenseure des droits l'urgence c'est de supprimer les contrôles d'identité https://t.co/cdvXEVFeqM
Le député de l’Essonne, Nicolas Dupont-Aignan, a pour sa part souligné que la peur devait «changer de camp», pour que les forces de l’ordre puissent «reprendre le contrôle dans ces quartiers».
A Poissy, nos policiers ont encore été attaqués par une trentaine de racailles armées de mortiers ! Quand allons-nous reprendre le contrôle dans ces quartiers ? La peur doit changer de camp ! Donnons vite des moyens matériels et légaux à notre police pour remettre de l’ordre. pic.twitter.com/KitX1CNwEL
— N. Dupont-Aignan (@dupontaignan) February 14, 2021
Enfin sur CNews, Julien Odoul, membre du bureau national du RN, a affirmé que le manque de moyens des policiers n’étaient pas la seule raison de ses violences, pointant la faiblesse de la «réponse pénale» suite à ce type d’incidents.
« C'est pas leur nombre qui est en cause, c'est leurs ordres qui leurs sont donnés et la réponse pénale qui manque à la fin », Julien Odoul, membre du bureau national du RN, à propos du convoi de police attaqué à Poissy dans #MidiNews pic.twitter.com/gD2CoF0xCd
— CNEWS (@CNEWS) February 15, 2021