Une jeune fille réclament 3,7 millions de yens (29.000 euros) à son lycée, pour lui avoir déconseillé de poursuivre sa relation amoureuse, rapporte l’agence de presse Kyodo.
En 2019, l’établissement du supérieur Horikoshi avait en effet découvert la relation de cette élève avec un jeune homme, ce qui allait à l’encontre de l’interdiction de rencontres prévue par le règlement.
L’administration aurait alors suggéré à son élève de quitter l’établissement, la menaçant de ne pas délivrer les certificats et recommandations nécessaires pour son entrée à l’université. Des enseignants auraient également tenté de savoir si la jeune fille avait eu des relations sexuelles lors de sa relation amoureuse. La principale intéressée avait finalement choisi de changer de lycée.
Des règlements sujets à controverses
Lors de l’audience, l’établissement Horikoshi a adopté une posture très offensive. L’ancienne élève a pour sa part souligné le «ridicule» du règlement intérieur et dénoncé des atteintes à sa vie privée, rapporte l’agence Kyodo.
Ce n’est pas la première fois que les réglementations des écoles japonaises suscitent la polémique, entraînant des actions en justice. En 2017, une élève d’Osaka avait ainsi poursuivi la municipalité, car son école l’avait obligée à teindre ses cheveux châtains en noir, un standard traditionnellement promu au Japon. Après avoir coloré ses cheveux une première fois comme demandé, il avait été demandé à l’élève de quitter l’établissement, la direction estimant que la teinture n’était pas assez sombre.