Les chefs d’État de neuf pays -dont les Présidents brésilien, français, mexicain, turc, ukrainien et ouzbek- ont déjà des chaînes sur Telegram, a annoncé ce jeudi 14 janvier le fondateur du service de messagerie sécurisée, Pavel Dourov.
Plusieurs Premiers ministres et autres personnalités politiques possèdent aussi des comptes sur Telegram, selon lui.
Les comptes certifiés sont marqués par des badges bleus qu’on voit dans les résultats de recherche, les descriptions des chaînes et la liste des conversations.
«Contrairement aux autres réseaux, Telegram n’utilise pas d’algorithmes opaques pour décider si un utilisateur peut ou ne peut pas voir le contenu auquel il est abonné. En conséquence, les chaînes Telegram sont le seul moyen direct pour les influenceurs de communiquer avec leur public de manière fiable. En éliminant les algorithmes de manipulation, devenus synonymes de plateformes technologiques dans les années 2010, les chaînes Telegram rétablissent la transparence et l'intégrité de la communication publique un-à-plusieurs», a indiqué M.Dourov.
Gel de comptes du Président Trump sur plusieurs réseaux sociaux
Facebook et Twitter ont récemment annoncé avoir gelé les comptes du Président sortant des États-Unis, Donald Trump, «en raison du risque de nouvelles incitations à la violence», après l’assaut du Capitole par ses partisans le jour de la validation des résultats de la présidentielle.
Dans ses messages, M.Trump avait d’abord qualifié de faux les résultats de l’élection, tout en appelant ses partisans réunis devant le Congrès à rester pacifiques, plus tard il les avait appelés à se disperser.
Twitter était le principal outil de communication du milliardaire républicain, qui s'en servait au quotidien pour s'adresser directement à ses 88 millions d'abonnés. Il a aussi été suspendu de Snapchat, Instagram, Twitch, et, depuis le 12 janvier, de YouTube pour une semaine.
En France, cette décision a été très critiquée, de Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, qui a estimé que «le comportement de Trump ne p[ouvait] servir de prétexte pour que les Gafa s’arrogent le pouvoir de contrôler le débat public», à Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, qui y a vu un «véritable coup de force démocratique de la part de grands groupes privés».
Le député Joachim Son-Forget a vu son compte Twitter bloqué après qu’il a changé sa photo et son nom par celui de Donald Trump.