La France, où le virus continue à se propager et où un premier cas de contamination au variant récemment décelé sur le territoire britannique vient d'être découvert, a commencé la vaccination de la population ce 27 décembre. Mauricette, 78 ans, qui vit au sein de l'unité de soins de longue durée de l'hôpital René-Muret à Sevran, a été la première à recevoir une dose.
«Pas de panique, je suis prête pour l'épreuve», lance-t-elle avant l'injection, citée par un journaliste du Parisien.
Le vaccin de la société Pfizer a été dilué avec du sérum physiologique. Au total, environ 2 ml de liquide ont été injectés dans l'épaule de la patiente.
«Ça va!», rassure l'ancienne aide ménagère qui souffre de pathologies chroniques.
🔴 #EnDirect | La campagne de vaccination contre le #Covid_19 débute en France: voici comment elle se déroule dans un hôpital de Seine-Saint-Denis https://t.co/5wRZlPomLl
— Sputnik France (@sputnik_fr) December 27, 2020
Le directeur général de l'Agence régionale de santé d'Île-de-France, Aurélien Rousseau, salue un «moment intense et porteur de tellement d'espoirs».
Un moment intense et porteur de tellement d’espoirs. pic.twitter.com/35wIA9pu
— Aurélien Rousseau (@aur_rousseau) December 27, 2020
L'infirmière en émoi
«Je suis très émue. Les piqûres ce sont des soins qu'on fait tous les jours. Mais là c'est le premier vaccin dont tout le monde parle. Je n'ai pas eu de stress», raconte l’infirmière qui a administré la première dose de vaccin à Mauricette.
Anne Jacolot, cheffe de service de la pharmacie des hôpitaux @Avicenne_RMuret prépare le flacon qui permettra de vacciner les 5 premiers patients et professionnels de santé, les seringues et les étiquettes indispensables à la traçabilité des #vaccins contre la #Covid19 pic.twitter.com/I3X2jB55dk
— AP-HP (@APHP) December 27, 2020
Alors que le virus continue à circuler dans l’Hexagone, le ministre de la Santé Olivier Véran voit une «très bonne nouvelle» dans le lancement de la campagne de vaccination.
«Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser flamber l’épidémie à nouveau», insiste-t-il, n’excluant pas la possibilité d’un troisième confinement si l’épidémie s’aggrave.