Du poulet entièrement fabriqué en laboratoire a été servi pour la première fois dans le restaurant 1880 à Singapour, cité-État d’Asie du sud-est dont les autorités ont jugé ces nouvelles protéines sans danger pour la consommation humaine.
Selon la start-up américaine Eat Just à l’origine du projet, il s’agit d’«une première mondiale» et «d’une avancée pour l’industrie alimentaire». Le fondateur du restaurant 1880, Marc Nicholson, cité par l’AFP, constate pour sa part une «étape révolutionnaire dans la lutte contre le changement climatique et l’approvisionnement de la population mondiale sans abîmer la planète».
Un coût de production toujours élevé
L'élevage pour la consommation de viande est une importante source de méthane, un gaz qui favorise l'effet de serre et le réchauffement du climat sur Terre. Selon les calculs de chercheurs, d’ici 2050, la consommation de viande devrait augmenter de 70% dans le monde, et la viande artificielle pourrait bientôt répondre à une partie de la demande, insiste Eat Just.
Pour le moment, le coût de la production de viande artificielle reste très élevé. Néanmoins, un porte-parole d’Eat Just assure que l’entreprise a réussi à réaliser «des progrès considérables» dans la réduction de ces dépenses.