À l'instar du Maroc, du Soudan, Bahreïn et des Émirats arabes unis, d’autres pays s’apprêtent à conclure des accords de normalisation de leurs relations avec Israël, fait savoir le site d’information hébreu Ynet.
«Ces États aspirent à profiter des largesses que Donald Trump distribue en retour, avant qu’il ne quitte la Maison-Blanche le 20 janvier prochain», affirment au site des responsables israéliens sous couvert d’anonymat, soulignant que «deux pays, dont le Sultanat d’Oman, que Benyamin Netanyahou a visité dernièrement, vont annoncer des accords avec Israël dans les prochains jours».
Outre ces deux États, «des contacts sont en cours avec des pays africains musulmans comme le Niger, la Mauritanie, le Mali et Djibouti». «D’autres contacts incluent également des pays musulmans d’Asie tels que l'Indonésie et le Sultanat de Brunei», détaille le média.
Des normalisations contre des privilèges
Quatre pays arabes ont déjà conclu des accords de normalisation de leurs relations avec Israël. Les Émirats arabes unis, à qui l’administration américaine a promis la vente d’avions de combat furtifs de 5e génération F-35, ont été le premier, suivi de Bahreïn et du Soudan que Trump a retiré en retour de la liste américaine des pays sponsors du terrorisme international.
Jeudi 10 décembre, le Maroc a annoncé un accord du même type avec l’État hébreu. En contrepartie, le Président américain a reconnu la souveraineté du royaume chérifien sur le Sahara occidental, avec probablement la vente de quatre drones de type MQ-9B Skyguardian et des investissements à hauteur de trois milliards de dollars dans le pays.