Des centaines de personnes se sont rassemblées ce mardi 24 novembre sur la place de la République à Paris pour exprimer leur soutien aux migrants et dénoncer «la violence de la réaction policière».
Des centaines de personnes se sont rassemblées sur la place de la République à Paris pour exprimer leur soutien aux migrants et dénoncer «la violence de la réaction policière»https://t.co/QDV1SWKzAp pic.twitter.com/OVBKjgwPtI
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Dans leur communiqué conjoint relayé par les médias, les organisateurs ont expliqué qu’ils invitaient à manifester «pour une solution immédiate d’hébergement décent pour les migrants à la rue, pour la régularisation de leur situation, pour que soit mis fin au harcèlement policier contre les migrants et sans-papiers».
Nouveau rassemblement de soutien aux migrants place de la #République au lendemain de la violente évacuation d'un campement temporaire à Paris. Les associations demandent une solution d’urgence #refugies pic.twitter.com/TDgrVsiUc5
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«Nous demandons la démission du préfet de police et du ministre de l’Intérieur, l’arrêt immédiat des violences policières ainsi que des solutions d’hébergement immédiates et inconditionnelles», a déclaré Utopia56 sur son compte Twitter, annonçant l’action en préparation.
Grand rassemblement de soutien aux #migrants à Paris: des manifestants scandent «Darmanin démission»https://t.co/QDV1SWKzAp#République pic.twitter.com/7P0PeOQFuJ
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Pendant le rassemblement de ce mardi, les manifestants ont notamment scandé «Darmanin démission!».
Les forces de l’ordre repoussent les participants du rassemblement vers la place de la République après qu’ils ont tenté de partir en #manifestation spontanéehttps://t.co/QDV1SWKzAp#République #migrants pic.twitter.com/yKXta1KpPN
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Certains protestataires ont tenté de partir en manifestation spontanée dans la ville, mais ont été repoussés par les forces de l'ordre.
Évacuation d’un campement place de la République
Le rassemblement se déroule le lendemain de l’évacuation mouvementée d'un campement illégal installé place de la République par des associations d'aide aux migrants qui voulaient alerter sur le sort réservé à ces derniers après le démantèlement d’un autre camp à Saint-Denis le 18 novembre.
De nombreuses vidéos et photos de l’évacuation du 23 novembre ont été diffusées sur les réseaux sociaux, certains policiers frappant des manifestants ou confisquant les tentes. Après cette opération, le journaliste de Brut Rémy Buisine a affirmé avoir été «pris à la gorge» et «violemment projeté» par un policier. Le député LFI Éric Coquerel a aussi eu une altercation avec les forces de l’ordre venues évacuer le campement.
