Après les attentats de Christchurch en 2019, Zeena Ali, 30 ans, a décidé de rejoindre la police néozélandaise afin d’aider la communauté musulmane. Elle a assisté au processus de conception du hijab pour l’uniforme. Elle est ainsi devenue la première policière du pays à le porter officiellement, relatait le New Zealand Herald le 10 novembre.
Nouvelle-Zélande 🇳🇿 La police néo-zélandaise intégrera un hijab dans son uniforme officiel , après avoir travaillé en étroite collaboration avec un étudiant musulman du Royal New Zealand Police College pour concevoir un vêtement à la fois fonctionnel et respectueux de la foi pic.twitter.com/ICPJFmoJio
— vaudais toujours (@TFilastin) November 17, 2020
«Nous avons besoin de personnes ayant des compétences, des milieux d’origine et des niveaux d’expérience différents, la diversité est essentielle pour que nous puissions répondre efficacement aux besoins des communautés néo-zélandaises aujourd’hui et à l’avenir», indique la police nationale dans un communiqué.
L’agent Ali se dit fière de porter un uniforme qui représente la communauté musulmane, en particulier les femmes, et espère inspirer à d’autres l’envie de rejoindre les forces de l’ordre. «C’est formidable, la police a fait tout son possible pour s’assurer que le hijab réponde aux exigences de santé et de sécurité ainsi qu’à mes besoins personnels», raconte-t-elle au quotidien national.
Le port du hijab dans la police
Comme le souligne la BBC, la Nouvelle-Zélande n’est pas le seul pays occidental à autoriser le port du voile dans la police. Les policières londoniennes peuvent le faire depuis 2006, celles d’Écosse depuis 2016. En Australie, une femme prénommée Maha Sukkar en a obtenu l’autorisation depuis 2004. La pratique n’est pas autorisée en France, les fonctionnaires ayant un devoir de stricte neutralité.