L’évacuation du camp de migrants sous le pont de l’autoroute A1 à Saint-Denis à démarré à l’aube de ce mardi 17 novembre.
Elle a été perturbée par plusieurs feux. Par mesure de sécurité, la ligne 13 du métro a été coupée et ne dessert plus la station Saint-Denis Porte de Paris, et ce jusqu’à 12h.
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«La situation est très inquiétante. On n’a pas pu faire de distribution de masques. Ils sont nombreux à être entassés. Ils sont plus de 2.000», a déclaré Philippe Caro, de l’association Solidarité Migrants Wilson, qui se trouve à l’intérieur du camp.
Expulsion d’un camp de 2 500 réfugiés et sans-abri à Saint-Denis #SaintDenis pic.twitter.com/YKNP0tlC2k
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Le préfet de police Didier Lallement est arrivé sur les lieux où il tiendra un point-presse. En outre, la préfecture a organisé un briefing de l’Office français de l’immigration et de l’intégration ainsi que de France terre d’asile.
«Ces camps ne sont pas acceptables, aussi bien pour les gens qui s'y retrouvent , des situations de misère, des situations de délinquance qui posent de véritables problèmes aux riverains. Il est donc nécessaire que ces camps puissent être traités et ne pas se reconstitués», a-t-il déclaré.
Les cars de la préfecture sont arrivés sur place pour emmener les migrants dans des hébergements d’urgence. Il s'agit de 2.000 places mises à disposition pour accueillir les migrants du camp de l’Ecluse ainsi que de 300 places pour les familles dans toute l'Île-de-France. Au total, 26 centres ont été ouverts.
Les forces de l’ordre ont utilisé des gaz lacrymogènes. Des migrants ont reculé, certains toussant et se couvrant le visage avec des masques et des écharpes.
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Selon Le Parisien, le campement insalubre est majoritairement constitué d'hommes seuls, essentiellement originaires d'Afghanistan, mais également du Soudan, d'Éthiopie et de Somalie.