Un nouvel épisode semble venir allonger la liste des œuvres d’art massacrées lors de travaux de restauration. Il est survenu dans la ville espagnole de Palencia, région de Castille-et-Léon, où une statue qui ornait un bâtiment de la ville a été défigurée au sens propre du mot.
ESTO #NoEsRestauración. Es una intervención NO profesional.
— ACRE (@A_CR_E) November 9, 2020
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Polémica en Palencia por una restauración que deja hecho un «cristo» el relieve de una fachada https://t.co/18pEBXjKH4
Qui plus est, l’artiste, Antonio Guzman Capel, qui a été le premier à publier les images sur les réseaux sociaux, explique que «le plus grand crime a été commis par la personne qui a commandé cette restauration et a ensuite fait comme si tout allait bien».
Es fuerte como han hecho para llegar de esto 👇🏻 a eso 👉🏻🙀🙀🙀 pic.twitter.com/1QRh8IBhIe
— Llanos Argudo (@llangarcia1) November 9, 2020
D’autres cas
En 2012, un tableau de Jésus de la ville de Borja avait déjà été restauré si maladroitement qu’il en avait été surnommé le «Christ singe».
Spanish statue bodge-up is a new rival to Borja's Monkey Christ https://t.co/UXnQXwM161 pic.twitter.com/MYuqSy76mE
— Alexandro Soage (@alexandrosoage) November 10, 2020
Les amateurs d'art sacré ont été choqués une nouvelle fois en 2018, toujours en Espagne, mais en Navarre cette fois, après la restauration d’une statue de saint Georges qui, depuis, renvoie plutôt à un personnage de bande dessinée.
😐 This is what happens when you hire an arts and crafts teacher to freshen up a 16th-Century wooden sculpture.
— BBC (@BBC) June 27, 2018
👉 https://t.co/XC0IY4spX1 pic.twitter.com/kTRGsBPjQo
Un expert cité par Le Point avait précédemment expliqué qu'en Espagne, la loi permettait à n'importe qui d'entreprendre des projets de restauration d'œuvres.