Les images, tournées le 24 octobre en marge d’une manifestation anti-couvre-feu, montrent des policiers en train de faire évacuer la terrasse d’un bar.
Les Brigades de répression de l'action violente motorisées (BRAV-M) ont demandé aux clients de quitter les lieux, à cause d’un non-respect de la distanciation sociale. Le gestionnaire de l’établissement soutient au contraire qu’elle est respectée.
#SputnikVidéo | Un bar a été fermé par les policiers déployés pour la manifestation anti-couvre-feu à cause du non-respect de la distanciation physique#CouvreFeu pic.twitter.com/yEaxAVNFv0
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 24, 2020
La tension est palpable, une consommatrice lâche même le mot de «totalitarisme» et conseille aux policiers d’aller plutôt contrôler la place du Trocadéro.
#SputnikVidéo | Un dispositif policier déployé à l’occasion de la manifestation contre le #CouvreFeu à #Paris pic.twitter.com/5hYqLICVoq
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Certains clients sont partis sans payer, a précisé le journaliste Clément Lanot qui a aussi capté la scène.
Manifestation anti-couvre-feu
Le même jour, une manifestation pour protester contre les mesures de couvre-feu avait été organisée dans le quartier de Ménilmontant, rapporte le média en ligne Vécu.
Samedi, l’Assemblée nationale a adopté la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février. Devant l’hémicycle, le ministre de la Santé, Olivier Véran, s’est montré pessimiste, déclarant notamment que le bilan de l’épidémie allait «s'alourdir dans les prochains jours et semaines, quoi qu[ils] fass[ent]».
Auparavant, le couvre-feu avait été élargi par le gouvernement à 54 départements et à la Polynésie. Environ 46 millions de Français sont désormais concernés par ces mesures.