Pour la liberté et contre la terreur, les milliers de citoyens affluent sur la place de la République ce dimanche 18 octobre vers 15h00. La dénonciation de l’assassinat par décapitation de Samuel Paty, enseignant d’histoire-géographie, qualifié d’attentat islamiste caractérisé par Emmanuel Macron, réunit une vaste foule portant des affiches «Je suis professeur» ou «Je suis enseignant».
Des manifestations s’organisent à l'appel d'associations et syndicats, dont SOS Racisme, Dessinez Créez Liberté, la FSU, le Sgen-CFDT, l’Unsa-Education, le SNALC, la FCPE, la FIDL (syndicat lycéen) la FAGE, l’UEJF. Le chef du gouvernement, Jean Castex, a reçu certains d’entre eux au lendemain de l’attaque terroriste.
#SputnikPhotos | «Touche pas à mon prof!»: un rassemblement se tient à Paris deux jours après l’attentat de Conflans, en mémoire de #SamuelPaty, l’enseignant décapitéhttps://t.co/WRjH00U40K pic.twitter.com/xFYZRnyl2H
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
#SputnikPhotos | «L’école pleure mais n’a pas peur»: des milliers de citoyens ont afflué sur la #PlaceDeLaRepublique ce dimanche 18 octobre pour rendre hommage à #SamuelPatyhttps://t.co/WRjH00U40K pic.twitter.com/JNegLhBd1u
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
#SputnikPhotos | Une vaste foule portant des pancartes clamant «La liberté d’expression est la vie pas la mort», ou «l’éveil aux libertés d’expression est aussi notre mission» s’est rassemblée à #Paris après l’attentat de #Conflanshttps://t.co/WRjH00U40K#SamuelPaty #Samuel_Paty pic.twitter.com/yiMdoK6imm
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
Le président de SOS Racisme, Dominique Sopo, a confié à Franceinfo être «abasourdi que l'on puisse mourir de faire son métier».
Des appels à rendre hommage à la victime ont également été lancés dans d’autres villes françaises telles que Marseille, Lyon, Toulouse, Lille ou Bordeaux.
«Nous n'avons pas peur. Vous ne nous diviserez pas», a déclaré le Premier ministre Jean Castex, présent au rassemblement place de la République à Paris.
#SputnikVidéo | Une foule s'est rassemblée sur la #PlaceDeLaRepublique à #Paris ce dimanche 18 octobre pour dénoncer l’assassinat de #SamuelPatyhttps://t.co/WRjH00U40K pic.twitter.com/ZqC4qzM1lU
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
Alors que la question de la censure en classe revient de plus en plus souvent après le drame, une professeur d’histoire-géographie, comme M.Paty, a affirmé au micro de Sputnik refuser de censurer ses cours.
#SputnikVidéo | «Moi je changerai rien et j’ai pas le sentiment de devoir changer»: Amélie, professeur d’histoire-géographie comme #SamuelPaty assassiné à #Conflans le 16 octobre, dit refuser de censurer ses cours après cette attaquehttps://t.co/WRjH00U40K pic.twitter.com/vnGr9DC45X
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
D'autres participants à l'action ont dénoncé l'attitude de l'État face aux attaques de ce type.
#SputnikVidéo | Une participante de l’hommage rendu à #SamuelPaty explique pourquoi, selon elle, l’État est complice de son assassinathttps://t.co/WRjH00U40K pic.twitter.com/b67QSYqshQ
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
#SputnikVidéo | On a «le gouvernement qui est une caricature de ce qu’il devrait être»: Didier, participant du rassemblement, dénonce l’inaction des politiciens face aux agressions répétéeshttps://t.co/WRjH00U40K#SamuelPaty pic.twitter.com/4leOlQ2rDu
— Sputnik France (@sputnik_fr) October 18, 2020
Des enseignants et sympathisants, non seulement du 78, mais aussi des départements voisins, s'étaient rassemblés samedi pour un hommage devant le collège du Bois d’Aulne.