Le ministère arménien des Affaires étrangères a annoncé une trêve humanitaire au Haut-Karabakh à partir du 18 octobre à minuit. La diplomatie azerbaïdjanaise a confirmé cette décision conjointe.
«Ce cessez-le-feu doit être inconditionnel et strictement respecté par les deux parties», a réagi la présidence française, applaudissant ce pas en avant.
«La France y sera attentive et restera engagée pour que les hostilités cessent durablement et que des discussions crédibles puissent rapidement s'engager», a ajouté l’Élysée dans un communiqué.
La décision a été précédée d'une médiation française, en coordination avec les co-présidents du Groupe de Minsk, a poursuivi le communiqué.
Pas d'apaisement des tensions
Depuis fin septembre, les relations entre Erevan et Bakou ont été marquées par une nouvelle escalade du conflit dans le Haut-Karabakh, république autoproclamée sur le territoire azerbaïdjanais peuplée en majorité d'Arméniens.
Ces derniers jours, les deux pays se sont de nouveau accusés mutuellement. L'Azerbaïdjan a dénoncé un bombardement nocturne de Gandja, deuxième ville du pays, alors que l'Arménie a nié tout en accusant Bakou de poursuivre les pilonnages des zones habitées du Haut-Karabakh.