La proposition de Vladimir Poutine de proroger d’un an le traité New Start «sans condition» ne peut pas résoudre le problème, estime le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche Robert O’Brien.
Selon lui, les États-Unis avaient pour leur part proposé une prolongation de New Start pour un an en échange d'un gel du nombre d'ogives nucléaires américaines et russes pendant ce temps.
«La réaction du Président Poutine visant à prolonger le New Start sans gel des ogives nucléaires n’est pas une option envisageable», a fait savoir le responsable sur Twitter.
(2/3) This would have been a win for both sides, and we believed the Russians were willing to accept this proposal when I met with my counterpart in Geneva. President Putin’s response today to extend New START without freezing nuclear warheads is a non-starter.
— NSC (@WHNSC) October 16, 2020M.O’Brien assure que son pays «veut un contrôle des armements qui garantisse la sécurité du monde entier» et espère que Moscou «reviendra sur sa position avant une course aux armements coûteuse».
Dialogue difficile
Plus tôt dans la journée, le chef du Kremlin avait proposé de prolonger le traité New Start de réduction des armes stratégiques «ne serait-ce que d'un an sans aucune condition préalable».
En vigueur depuis 2011, le traité New Start, qui reste d’ailleurs l'unique accord entre la Russie et les États-Unis dans le domaine de la limitation des armements, expirera en février 2021.
La partie américaine se déclare prête à proroger le traité «demain même» si la Russie gèle son arsenal nucléaire. Or, Moscou considère cette proposition comme inadmissible.